DANS L’INCERTITUDE ET LA DOULEUR DE CES JOURS, SAINT EUGENE DE MAZENOD NOUS AIDE A SE CONCENTRER

Dans l’obscurite et l’insecurite que nous traversons, nous rappelons un jeune de 25 ans a Aix en Provence dont la vie etait incertain car il n’avait pas de sens clair de l’orientation.

Je l’ai cherché le bonheur hors de Dieu et trop longtemps pour mon malheur.

Alors qu’il luttait pour trouver un sens a ce qui se passait, il a compris la presence de Dieu d’une maniere nouvelle un vendredi saint, en regardant la croix, et a realise la seule concentration qui pouvait donner un sens durable pour le reste de sa vie. En regardant la croix, il a appris a se concentrer de l’obscurite a la lumiere.

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Jamais mon âme ne fut plus satisfaite, jamais elle n’éprouva plus de bonheur; c’est qu’au milieu de ce torrent de larmes, malgré ma douleur, ou plutôt par le moyen de ma douleur, mon âme s’élançait vers sa fin dernière, vers Dieu son unique bien dont elle sentait vivement la perte.

Le souvenir seul me remplit le cœur d’une douce satisfaction. J’ai donc cherché le bonheur hors de Dieu, et je n’ai trouvé hors de lui qu’affliction et chagrin.

Que toutes mes actions, pensées, etc., soient donc dirigées à cette fin. Quelle plus glorieuse occupation que de n’agir en tout et pour tout que pour Dieu, que de l’aimer par-dessus tout, que de l’aimer d’autant plus qu’on l’a aimé trop tard.

Journal de retraite, décembre 1814, EO XV n.130

«Le souvenir seul me remplit le cœur d’une douce satisfaction» – une invitation a rappeler les souvenirs de Dieu dans nos vies et pour leur permettre de nous aider a se recentrer sur ce qui compte.

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1 réponse à DANS L’INCERTITUDE ET LA DOULEUR DE CES JOURS, SAINT EUGENE DE MAZENOD NOUS AIDE A SE CONCENTRER

  1. Denyse Mostert dit :

    DANS L’INCERTITUDE ET LA DOULEUR DE CES JOURS, CHERCHER DIEU AVEC SAINT EUGÈNE DE MAZENOD. Journal de retraite, décembre 1814.

    Eugène, alors âgé de 25 ans note les affres de sa vie spirituelle alors que, comme l’a fait saint Augustin, il cherche un sens à sa vie.
    Comme eux, nous pouvons reconnaître avoir aimé bien tard ce Dieu qui ne voulait que notre bonheur. Ignorant Sa Voix, notre humanité débridée ne recherchait que son propre bonheur. Et l’égoïsme forcené a ainsi conquis la première place dans notre monde bientôt menacé par « l’obscurite et l’insécurite » que nous traversons aujourd’hui. Elles sont malheureusement bien concrètes ces plaies auxquelles les humains se doivent de réagir.
    Mais Dieu est là qui n’attend que notre adhésion pour nous sauver. Comme il l’a fait pour le grand Augustin et le fondateur des Oblats, le Seigneur attend notre acte de foi. « Quand je Te serai uni de tout moi-même… ma vie toute pleine de toi sera alors la vrai vie. »
    Le temps sera long avant la réalisation de ce grand Désir. Il nous reste l’Espérance pour nous aider à vaincre une attente probablement bien longue. Dès maintenant il nous faut travailler ENSEMBLE à « la gloire de Dieu » et au bonheur des êtres humains. «Le souvenir seul me remplit le cœur d’une douce satisfaction» – écrit alors Eugène. Et nous pourrons dire avec lui : « DEO GRATIAS »,

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