C’EST QUE LES AMES ONT LE SENTIMENT DU BIEN QU’ON LEUR A FAIT PAR LE GRAND MINISTERE QUE L’ON A EXERCE EN LEUR FAVEUR

Le journal d’Eugene était l’endroit où il enregistrait ses réflexions personnelles à la fin de chaque journée. Ses notes privées nous donnent un aperçu de qui il était vraiment. Aujourd’hui, c’est le père de la famille missionnaire qui se réjouit du succès de deux épisodes d’évangélisation oblate.

Arrivée, d’une part, du p. Cuynat revenant d’Arles où il a prêché les 40 heures après la mission de Fontvieille, de l’autre du p. Hermitte et de son compagnon revenant d’Entraigues. Il faudrait entendre le récit que ces messieurs font de ce qui s’est passé dans leurs missions! C’est à faire verser des larmes de joie et de tendresse.
Le triomphe de cette croix si méprisée de nos jours, les transports de reconnaissance de ces populations entières, d’abord envers Dieu qu’elles glorifiaient à la présence de tous les peuples des environs, puis envers les ministres de la miséricorde de leur Sauveur dont ils ne pouvaient plus se séparer. C’est la répétition de ce que nous avons vu de notre temps et toujours avec une nouvelle surprise.
N’est-ce pas une merveille que la grâce forme dans quelques semaines des liens si étroits entre des êtres qui ne s’étaient jamais vus et qui ne se reverront vraisemblablement plus. C’est que les âmes ont le sentiment du bien qu’on leur a fait par le grand ministère que l’on a exercé en leur faveur.

Journal d’Eugène de Mazenod, 9 février 1837, EO XVIII

Depuis 21 ans, les missionnaires prêchaient l’Évangile aux plus abandonnés dans le sud de la France, et les fruits étaient évidents. Aujourd’hui, plus de deux cents ans plus tard, les gens continuent de ressentir le bien apporté par le ministère de la Famille mazenodienne.

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1 réponse à C’EST QUE LES AMES ONT LE SENTIMENT DU BIEN QU’ON LEUR A FAIT PAR LE GRAND MINISTERE QUE L’ON A EXERCE EN LEUR FAVEUR

  1. Denyse Mostert dit :

    LE SENTIMENT DU BIEN…
    Journal d’Eugène de Mazenod, 9 février 1837, EO XVIII

    Le journal d’Eugene était l’endroit où il enregistrait ses réflexions personnelles à la fin de chaque journée. Ses notes privées nous donnent un aperçu de qui il était vraiment. (Frank Santucci)

    Cette réflexion pourrait s’intituler le retour d’Arles du P. Cuymat et du P. Hermitte qui rentre d’Estraigues. Tous deux ont rempli des missions avec succès ce qui fait se réjouir grandement Eugène de Mazenod. « C’est à faire verser des larmes de joie et de tendresse » écrit-il dans son Journal.

    Il se réjouit du triomphe de la Croix si méprisée en ces jours, de la reconnaissance envers Dieu glorifié par la présence « de ces populations entières » et de tous les Oblats qu’ils avaient appris à aimer. Ceci rappelle les missions des débuts de la Congrégation car, en déduit le Fondateur, ils ont compris le bien qui leur a été fait « par le grand ministère » des missionnaires.

    Peut-on en dire autant des Oblats d’aujourd’hui ? Inutile de notifier que les temps et la manière de célébrer Dieu ont bien changé depuis 200 ans. Si la ferveur semble moins populaire, il existe toujours des personnes dédiées à « faire connaître et aimer Jésus-Christ » dans des conditions moins visibles et parfois dangereuses. On parle beaucoup des nombreux martyrs de leur foi et de ces groupes de fidèles qui se retrouvent régulièrement pour aller chercher dans la prière la force de vivre Dieu par toute leur vie.

    Oblats, Associés et Chrétiens sont toujours appelés à être les témoins reconnaissants de l’Amour que le Christ met en eux pour le déployer auprès de ceux qui cherchent le réconfort. Au cours de 20 années d’engagement, j’ai pu constater l’amitié particulière qui voit le jour dans cette perspective. À mon tour, j’en suis reconnaissante.

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