UNE CAMPAGNE DE DIFFAMATION EN COURS

Dans une campagne de diffamation contre Eugène, un article a été publié le 10 juillet par Martin-Lazare dans le journal antireligieux, Le Sémaphore. Il soutenait que Cardinal Pacca, le secrétaire d’état du pape, a écrit à l’évêque d’Icosia pour lui reprocher de sa mauvaise gouvernance du diocèse de Marseille.

Eugène écrit au P. Tempier, qui était le Vicaire Général du diocèse :

Quelque absurde que soit l’article que vous m’avez transmis, je n’aurais pas voulu qu’on le laissât sans réponse. Vous aviez beau jeu pour prouver que le rédacteur était un suppôt de la police, puisque réellement vous aviez reçu à mon adresse une lettre du cardinal Pacca et que la police seulement avait pu l’en informer.

L’auteur de l’article a été informé d’une lettre qui arrivait du cardinal et il a profité de l’occasion pour inventer des histoires malicieuses sur son contenu. Eugène proposa:

Mais en avançant que le contenu de cette lettre était plein de bienveillance comme le sont toujours toutes les lettres de Son Éminence, vous accusiez de flagrantes calomnies l’indigne auteur de l’article, et pour que tout le monde pût se convaincre de la vérité, après l’avoir fait lire à la Gazette, vous auriez déposé l’original au secrétariat de l’évêché avec ordre de la montrer à tout venant.  

Lettre au P. Tempier, 13&14 Juil. 1835, EO VIII n 522

La vie et les actions d’Eugène ont toujours été basées sur les paroles de Jésus: « la vérité vous rendra libres » Jean 8, 31

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1 réponse à UNE CAMPAGNE DE DIFFAMATION EN COURS

  1. Denyse Mostert dit :

    1835. Le Journal « Le Sémaphore » continue ses publications mensongères contre Eugène de Mazenod.

    Il s’agit ici d’une lettre du secrétaire d’état du pape à l’attention de l’évêque d’Icosie dans laquelle est reprochée une mauvaise gérance du diocèse de Marseille. À Henri Tempier au courant de son contenu, Eugène reproche son inaction. Selon Eugène, le P. Tempier aurait dû donner suite à son contenu et prouver par là que ce rédacteur était en fait un suppôt de la police. » De plus, continue Eugène, « en avançant que le contenu de cette lettre était plein de bienveillance, comme le sont toujours toutes les lettres de Son Éminence, vous accusiez de flagrantes calomnies… »

    On sait que le Fondateur s’est toujours appliqué à lui-même ces mots de Jésus-Christ « la vérité vous rendra libre ». Une fois de plus, le dénouement de cette sordide affaire l’aurait démontré.

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