JE SOUHAITE QU’IL AGISSE DE TELLE SORTE QU’IL PUISSE GAGNER VOTRE AMITIÉ ET CELLE DES AUTRES PÈRES À LA MAISON

En envoyant le nouveau prêtre ordonné Calixte Kotterer, qui semblait avoir une réputation d’être difficile de caractère, Eugène donne au supérieur de la communauté les indications sur sa force et sa faiblesse.

Ce qui me frappe c’est l’esprit de fraternité et d’amitié que Eugène voulait pour chaque communauté et son désir de faire ressortir le meilleur en chacun de ses membres

Très cher p. Guigue[s], cette lettre vous sera remise par notre p. Kotterer qui va se placer sous votre obéissance. Je vous assure qu’il n’a pas dû faire un grand effort pour se soumettre à cette destination tant elle était de son goût. Il part dans les meilleures dispositions, j’ai tout lieu de croire qu’elles ne se démentiront pas. Le p. Kotterer est plein d’estime et d’affection pour vous, il fait beaucoup de cas de ses autres frères, et j’espère qu’il se conduira de manière à s’attirer votre amitié et celle des autres Pères de la maison.
Je persiste à penser que c’est le sujet qui était le plus propre pour votre maison. Je vous recommande de le bien soigner. Avec quelque défaut dans le caractère, il est susceptible de bons procédés. Il a bon cœur, et l’on se trouve bien de le raisonner. Je trouve qu’il a gagné sous le rapport du caractère.

Lettre à Bruno Guigues, 9 Juin 1835, EO VIII n 518

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1 réponse à JE SOUHAITE QU’IL AGISSE DE TELLE SORTE QU’IL PUISSE GAGNER VOTRE AMITIÉ ET CELLE DES AUTRES PÈRES À LA MAISON

  1. Denyse Mostert dit :

    Lettre à Bruno Guigues, 9 Juin 1835

    À Bruno Guigues supérieur, Eugène tient à donner quelques indications au sujet du Fr. Kotterer envoyé à l’Osier rempli des « meilleures dispositions ». Précision qui ne s’avérait pas inutile pour cette recrue connue pour son caractère difficile. Eugène tient cependant à rassurer le supérieur sur « l’estime et l’affection » du Fr. Kotterer à son égard en même temps que du « cas qu’il fait de ses autres frères ». Voici donc un jeune homme qui semble répondre au désir du Fondateur de voir l’affection fraternelle répandue dans les maisons oblates.

    Avec le temps, Eugène a pu se rendre compte de l’amélioration chez le Fr. Kotterer .Il reste maintenant au P. Guigues à suivre attentivement ce sujet et de lui faire comprendre qu’il est bon de vivre harmonieusement avec la communauté et d’accomplir au mieux les tâches qui lui seront proposées.

    Les conseils au P. Guigues pourraient bien être utiles si nous rencontrons de ces personnes au « bon cœur et méchant caractère ». La patience permet de découvrir leurs capacités et un dialogue franc arrive le plus souvent à les convaincre de travailler selon les vues exigées par d’autres.

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