UNE RÈGLE EST UN ÉCRIT PERÇU, VÉCU ET PARTAGÉ DANS TELLE PERSPECTIVE PARTICULIÈRE

La Constitution et les Règles d’une congrégation religieuse ne sont pas un recueil de lois auquel on doit obéir aveuglément pour faire respecter le bien commun et la parfaite obéissance de tous dans la congrégation.

Tout Fondateur ou Fondatrice vit sa vie en accord avec une inspiration particulière qu’il reçoit et rédige (dans le cas d’Eugène, ce fut l’expérience du Vendredi Saint avec Jésus son Sauveur). Le Fondateur vit et partage sa vision avec d’autres, qui alors veulent vivre et partager la mission de l’Institut. À un moment particulier, la communauté récemment fondée en vient à rédiger les expériences qu’elle vécue de cette vision de façon à ce que les générations suivantes puissent vivre la même expérience dans le même esprit. Une Règle de Vie implique d’adapter l’esprit et la vision du fondateur aux besoins d’un monde qui change constamment.

Les Règles d’une Congrégation sont des écrits perçus, vécus et partagés dans une perspective particulière. Pour Eugène, c’était de reconnaître qu’elle était la vision du Sauveur – et la vocation des Oblats était d’être des «coopérateurs du Sauveur» en amenant les plus démunis à partager cette expérience du Salut. Aujourd’hui nous reconnaissons cette vocation de tous les membres de la famille Mazenodienne comme étant celle de coopérateurs de notre Sauveur.

Sous cet éclairage, nous pouvons comprendre l’insistance d’Eugène à être fidèles à ces Règles (à ce mode de vie de la «régularité»)

La reconnaissance que nous devons à Dieu pour ce prodige ne peut autrement se manifester que par la ferme résolution de marcher toujours en sa présence selon notre vocation, dans la pratique exacte de nos Règles.

Lettre à Bruno Guigues, le 3 septembre 1834, EO VIII n 485

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1 réponse à UNE RÈGLE EST UN ÉCRIT PERÇU, VÉCU ET PARTAGÉ DANS TELLE PERSPECTIVE PARTICULIÈRE

  1. Denyse Mostert dit :

    Bien loin d’un recueil de lois humaines à partager absolument, la Constitution des Oblats doit se comprendre en rapport avec une expérience particulière du fondateur.
    C’était le Vendredi Saint 1807. Alors qu’il était en prière devant le Christ en Croix, Eugène de Mazenod a reçu l’intuition du visage du Christ que les membres de sa famille religieuse devraient représenter par toute leur vie.

    Ainsi est né ce que nous appelons LE CHARISME OBLAT. Eugène a compris que la vocation des Oblats serait d’être des COOPÉRATEURS DU SAUVEUR en Lui amenant ceux qui n’ont pas entendu parler de Lui ou qui l’ont oublié. Au P. Guigues il rappelle la reconnaissance des Oblats pour ces Règles sûres.

    Et a nous, chrétiens dans le monde, Il incombe également une prière d’Action de grâce pour Jésus qui nous a promis sa présence jusqu’à la fin du monde. (Matt 28)

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