LA PROVIDENCE A CONDUIT LES CHOSES JUSQU’À PRÉSENT

Peu après son arrivée à l’Osier, en 1834, l’abbé Alexandre Dupuy achète l’ancien couvent des Augustins adjacent au Sanctuaire. Il en prend possession le 14 mars, accompagné par le Frère Toussaint Dassy… qui réussit à obtenir que la direction du Sanctuaire soit confiée aux Oblats. En conférant ainsi le pèlerinage aux Oblats, l’évêque Philibert de Bruillard les rendait, par le fait même, responsables des missions paroissiales diocésaines.

Voilà Notre-Dame de l’Osier  qui devient un établissement très important pour nous. La Providence a conduit les choses jusqu’à présent d’une manière vraiment admirable…

Lettre à Hippolyte Courtès, le 1er mai 1834, EO VIII n 480

Peu après son arrivée sur les lieux, l’abbé Dupuy acheta, en 1834, l’ancien couvent des Augustins, adjacent au sanctuaire. En 1837, il vendit ses propriétés de Notre-Dame de l’Osier aux Oblats

Le père Guigues fit continuer les travaux. Avec ses confrères, il développa surtout les œuvres: la paroisse, le pèlerinage, les missions paroissiales et le noviciat; celles-ci prospérèrent jusqu’en 1903.

À l’arrivée des Oblats, les pèlerins venaient en petit nombre et trouvaient habituellement l’église fermée. À la première visite qu’il fait à l’été 1835, le Fondateur est frappé par le peu de ferveur des paroissiens et des pèlerins.

En 1836, Mgr de Mazenod constate avec joie des progrès dans la dévotion des pèlerins.

Voici quelques chiffres révélateurs. À la fête du 8 septembre 1834: 20 communions, 600 en 1838 et 1000 en 1845. Le nombre de pèlerins augmenta jusqu’à environ 15 000 par année, 25 000 en 1873.

https://www.omiworld.org/fr/lemma/notre-dame-de-losier-fr/

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

1 réponse à LA PROVIDENCE A CONDUIT LES CHOSES JUSQU’À PRÉSENT

  1. Denyse Mostert dit :

    1834, Alexandre Dupuy vient à peine d’arriver à l’Osier qu’il s’en porte acquéreur au nom de la Congrégation. Les choses vont tourner rondement. Par le fait même, les Missionnaires deviennent responsables de missions paroissiales diocésaines.

    L’histoire du père Alexandre Dupuy se continue; sorti de la Congrégation en 1830, il est nommé curé de Notre-Dame de l’Osier avec pour mission de lui redonner la popularité fort érodée depuis la Révolution.

    Une tradition voudra que la Vierge elle-même soit apparue à un cultivateur des environs pour signifier son soutien au Sanctuaire. L’œuvre ira en s’améliorant .En 1841, le Fondateur décide de transférer le noviciat à Notre-Dame de l’Osier, où les jeunes trouveront plus qu’à Marseille une atmosphère de recueillement et de prière nécessaires à la vie religieuse.On constate aussi une nette amélioration du nombre et de la ferveur des pélerins. Quelques chiffres : À la fête du 8 septembre 1834: 20 communions, 600 en 1838 et 1000 en 1845. Le nombre de pèlerins augmenta jusqu’à environ 15 000 par année, 25 000 en 1873.

    Comme bien d’autres communautés Notre-Dame-de-L’Osier subira les caprices de l’Histoire. Lors de la réunion de mai 1993, le conseil provincial de France-Midi a pris la décision de retirer les Oblats de Notre-Dame de l’Osier. Il resterait aujourd’hui deux pères qui s’occupent des pèlerins et de quelques paroisses environnantes. Dans le cimetière, par contre, « attendent la résurrection les restes de vingt-neuf pères et frères, dont le père Jean-Baptiste Honorat, fondateur de la mission du Canada.  »

    Ce parcours me laisse rêveuse. On peut cependant considérer que, riche de souvenirs, ce lieu est un fleuron de l’Histoire des Oblats..

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *