IL Y A 200 ANS :LA PRÉDICATION – NOUS SOMMES REMPLIS DE CE QUE NOUS ENSEIGNONS AVANT D’ESSAYER D’EN INSTRUIRE LES AUTRES

Le but principal de la prédication selon Eugène était d’instruire et de livrer un message qui amènerait les gens vers une relation plus profonde avec Dieu et avec l’autre :

L’expérience nous a déjà prouvé qu’on peut atteindre ce but si désirable, l’unique qu’il soit permis d’avoir en vue dans ce ministère dangereux, où tant de ministres vains et orgueilleux trouvent leur perte sans procurer le salut des autres.

Il peut être surprenant d’entendre parler de la prédication comme d’un « ministère dangereux ». Quand on considère les foules nombreuses qui se précipitent vers les missions et toute l’émotion qui accompagne les nombreuses conversions, il y aurait eu danger pour les Missionnaires d’en tirer un crédit personnel pour eux-mêmes et d’oublier qu’ils prêchaient en tant qu’instruments du Sauveur et de Sa grâce.

Mais on n’y parviendra qu’en s’oubliant totalement soi-même, qu’en renonçant à sa propre gloire, qu’en réprimant dans le fonds de son cœur les vains applaudissements des hommes; qu’en prêchant, en un mot, comme l’Apôtre, Jésus Christ et Jésus Christ crucifié, « sans des discours persuasifs de la sagesse, mais elles étaient une démonstration faite par la puissance de l’Esprit », c’est-à-dire en montrant que l’on est pénétré de ce qu’on enseigne et qu’on a commencé à le pratiquer soi-même avant de l’apprendre aux autres..

Règle de 1818, Chapitre 3, §1. De la prédication

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1 réponse à IL Y A 200 ANS :LA PRÉDICATION – NOUS SOMMES REMPLIS DE CE QUE NOUS ENSEIGNONS AVANT D’ESSAYER D’EN INSTRUIRE LES AUTRES

  1. Denyse Mostert dit :

    Comment parler d’une Règle destinée aux seuls prêtres sinon en prenant conscience que le chantier est dur, le ministère dangereux comme le souligne Frank Santucci ?

    Pour les Missionnaires de Provence tout autant que pour les prédicateurs d’aujourd’hui grande est la responsabilité. L’attente des fidèles peut être immense :
    « cet homme aura-t-il les paroles capables d’apporter un changement dans nos vies?»

    Nous avons rencontrés « des ministres vains et orgueilleux trouvant leur perte sans procurer le salut des autres. » Nous en avons aussi connus d’autres qui s’oubliaient eux-mêmes, « en renonçant à leur propre gloire… » Ils ont, comme l’apôtre Paul dans sa Lettre aux Corinthiens, annoncé « le Christ et le Christ crucifié. »Leurs mots dépourvus de panache nous ramènent à l’Évangile et le Salut nous semble alors plus accessible.

    Puis-je ajouter qu’une telle attitude doit être également celle de tout chrétien désirant partager sa foi ?

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