IL FAUT DE L’ABANDON DANS LE SERVICE DU BON DIEU

Il n’y a aucune activité qui soit trop basse dans notre service du Royaume de Dieu – peu importe que nous nous considérions trop doué ou intellectuel ou important.

Le supérieur ne peut s’astreindre à aucune condition. Il peut avoir besoin d’un sujet pour ouvrir la porte ou pour balayer et le sujet doit être persuadé qu’il est plus agréable à Dieu en ouvrant la porte et en balayant, qu’il ne le serait si, de son chef, il prêchait ou il confessait. Saint Antoine de Padoue passa plusieurs années à la cuisine sans songer à se plaindre.
Il faut de l’abandon dans le service du bon Dieu.

À Jean Baptiste Mille, 30 mai 1832, EO VIII n 423

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1 réponse à IL FAUT DE L’ABANDON DANS LE SERVICE DU BON DIEU

  1. Denyse Mostert dit :

    Dans cette lettre de 1832 à Jean-Baptiste, supérieur de Billens, on retrouve des conseils pertinents qui d’ailleurs peuvent s’appliquer à tous ceux qui désirent grandir dans leur cheminement.

    Licence est d’abord donnée au supérieur « de ne s’astreindre à aucune condition ». Ceci n’est évidemment pas une liberté « ad large » mais une piste à suivre pour le bien de tous. Heureux deux fois le P. Mille qui reçoit du fondateur lui-même cette mine de sagesse ! Il en profite et a la joie de la voir ensuite appliquée au cheminement de sa communauté.

    Encore faut-il apprendre à discerner les choses ! Le fondateur y va alors du conseil judicieux « qu’il est plus agréable à Dieu en ouvrant la porte et en balayant, qu’il ne le serait si, de son chef, [ il prêchait ou il confessait]. » Ainsi ne pas estimer une tâche indigne de soi, l’orgueil n’a jamais conduit personne au paradis !

    Plutôt considérer les attitudes de Jésus dans l’Évangile et y reconnaître une humilité de bon aloi tout entière tournée vers la juste logique évangélique. « Saint Antoine, continue Eugène, passa plusieurs années à la cuisine sans songer à se plaindre. » Il aurait sans doute été écouté s’il l’avait voulu mais ce futur saint était tout entier tourné vers le plus-que-parfait. Je ne me targuerai pas d’un but aussi élevé. Je demanderai plutôt au Seigneur de m’en inspirer au mieux pour ma vie quotidienne.

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