NOUS NOUS EMERVEILLONS EN SILENCE DE NOTRE GRANDE VOCATION

Pourquoi toute cette insistance sur la nécessité d’imiter ces vertus ? C’est parce que Jésus est notre fondateur. C’est parce que, sans lui et l’exemple de sa relation avec les apôtres, notre vie et notre vocation baptismale n’auraient pas de sens. Voici le fondement de notre vocation en tant que famille Mazenodienne.

Croirait-on que la Règle suppose avoir assez insisté sur l’indispensable nécessité d’imiter Jésus Christ? Non. Voici qu’elle nous présente le Sauveur come le vrai instituteur de la Congrégation, et les Apôtres qui les premiers ont marché sur les traces de leur Maître comme nos premiers pères. Peut-on rien de plus pressant pour nous porter à les imiter! Jésus, notre Instituteur, les Apôtres, nos devanciers, nos premiers pères! Et c’est l’Église qui nous l’apprend, c’est Pierre par la bouche de Léon qui nous le dit! Prosternons-nous, écoutons avec respect, admirons en silence. Jurons d’être fidèles, de devenir dignes de notre grande vocation. « Il a déjà été dit que les missionnaires doivent, autant que le comporte la faiblesse de la nature humaine, imiter en tous les exemples de Notre Seigneur Jésus Christ, principal instituteur de la Société et de ses Apôtres, nos premiers pères »

Notes de Retraite, Octobre 1831, EO XV n. 163

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1 réponse à NOUS NOUS EMERVEILLONS EN SILENCE DE NOTRE GRANDE VOCATION

  1. Denyse Mostert dit :

    « Nous émerveiller en silence de notre grande vocation », des mots qui peuvent signifier beaucoup. De prime abord, ils me font penser à ce Pharisien au Temple où il vient prier. En quoi consiste sa prière ? Tout en louant ses propres œuvres, il n’hésite pas à se comparer à d’autres qui marchent sur des chemins différents. La suffisance est à la porte qui va se transformer en un orgueil que Jésus dénoncera sans détour.

    Question insidieuse : faut-il parler de ce qui nous habite vraiment, des choses que nous accomplissons ? Les taire pourrait être un manque de reconnaissance envers le Seigneur qui nous a aidés à devenir ce que nous sommes. D’un autre côté, pourquoi cacher le bien accompli ? Pourquoi ne pas le laisser parler par lui-même au grand et beau risque d’en devenir contagieux, que d’autres puissent en profiter et – qui sait – le répéter ailleurs où il est nécessaire ?

    Un bref regard sur ma vie me permet de voir que la chrétienne timide et craignant de se dire n’est plus. Si d’aventure j’hésite à parler de moi, il suffit de me dire à moi-même que, tout ce bien en moi et autour de moi est l’œuvre du Seigneur en qui je crois; ma prière deviendra alors action de grâce.
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