QUE L’ON GRAVE CES PAROLES DANS SON COEUR, QU’ON LES ECRIVE PARTOUT POUR LES AVOIR SANS CESSE SOUS LES YEUX

Du reste cet admirable paragraphe que nous avons cité plus haut et qui ne saurait être trop médité, n’est que le développement de ce qui est exprimé dans une seule ligne de l’article 1 « de  fine Societatis ».
Il est dit : « La fin de cette petite société des Missionnaires Oblats de la Très Sainte Vierge Marie… est…que des prêtres qui habitent ensemble  s’efforcent d’imiter assidument les vertus et les exemples de notre Sauveur Jésus Christ, principalement en s’appliquant à prêcher aux pauvres la parole de Dieu. »
Tout est là : « en s’efforçant d’imiter assidûment les vertus et les exemples de notre Sauveur Jésus Christ ». Que l’on grave ces paroles dans son cœur, qu’on les écrive partout pour les avoir sans cesse sous les yeux.

Notes de retraite, Octobre 1831, EO XV n. 163

Eugène mettait un point précis dans “Vertus et Exemple” sur “Il m’a envoyé évangéliser les pauvres.” Nous, en tant que membres de sa famille charismatique, avons reçu ce même point précis:
Comment apportons-nous la Bonne Nouvelle du Salut à ceux qui ont le plus besoin de l’entendre ?

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1 réponse à QUE L’ON GRAVE CES PAROLES DANS SON COEUR, QU’ON LES ECRIVE PARTOUT POUR LES AVOIR SANS CESSE SOUS LES YEUX

  1. Denyse Mostert dit :

    Bien entendu imiter Jésus Christ est premier autant pour les Oblats de Marie Immaculée que pour les Associés.

    « Il passait en faisant le bien… », disent de Jésus les Actes 10, voici des mots qui nous touchent. Il est en effet toujours agréable de donner, de venir en aide à ceux qui souffrent; le rôle de bienfaiteur s’endosse aisément. Par contre, on oublie souvent les difficultés qui s’y rapportent, les approches difficiles, la persévérance de répéter encore et encore les choses et le risque de jugement de la part de ceux qui ne partagent pas nos façons de vivre.

    Plus difficile encore de s’efforcer « d’imiter assidument les vertus et les exemples de notre Sauveur Jésus Christ. » Là aussi il nous faut combattre nos propres désirs, avancer encore et ne pas se décourager de l’ampleur du chantier. Dans notre réalité quotidienne, il nous faut lutter pour proclamer le Modèle qui nous est présenté dans l’Évangile. Comme elle l’est également pour les religieux, la persévérance est absolument nécessaire aux Associés.

    Je m’en voudrais de ne voir que les mauvais côtés de la vie de missionnaire. On peut souligner la paix qui nous envahit devant certains bons résultats, la joie de ramener à Dieu ceux qui l’avaient méconnu ou rejeté… et ce sentiment réconfortant de vivre sur les traces d’Eugène de Mazenod, de faire partie de la même école spirituelle.

    En fin de compte, la joie qu’on peut lire sur le visage de ceux qui redécouvrent Jésus Christ est le témoin sûr de nos efforts. Qu’il est bon alors de chanter ensemble notre reconnaissance au Seigneur ! Tout en lui confiant les batailles futures qui se présenteront.

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