AUCUN PRÊTRE DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST NE PEUT ÊTRE UN SPECTATEUR À NE RIEN FAIRE QUAND LE SAUVEUR DE L’HUMANITÉ ENDURE À NOUVEAU SA PASSION

À Marseille, les autorités ont exigé d’enlever de la voie publique tous les crucifix, ceci faisant partie, en France du harcèlement antireligieux. Ils ont été accueillis  avec une grande opposition dans ce qu’on considère encore aujourd’hui comme une offense envers la passion de Jésus.

Nous ici, nous avons défendu comme nous le devions l’arbre sacré de la croix qu’on voulait non seulement nous enlever, mais qu’on prétendait faire arracher de nos propres mains. Deux fois, M. le Maire nous envoya un membre du conseil de ville pour nous déterminer à cette infamie, sous le prétexte que c’était le seul moyen de sauver la ville d’un carnage. Vous pouvez penser quelle fut notre réponse et avec quelle indignation nous repoussâmes cette indigne proposition, ce qui déconcerta le complot des méchants. Je n’oserais pourtant pas assurer qu’ils n’arrivent à leurs fins, si l’impiété continue à être protégée. Toujours est-il que les prêtres de Jésus-Christ ne seront jamais les complices de cet énorme crime, ni les spectateurs de ce nouveau supplice du Sauveur des hommes.

Lettre  à  Jean Baptiste Mille, le 19 mars 1831, EO VIII n 387

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1 réponse à AUCUN PRÊTRE DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST NE PEUT ÊTRE UN SPECTATEUR À NE RIEN FAIRE QUAND LE SAUVEUR DE L’HUMANITÉ ENDURE À NOUVEAU SA PASSION

  1. Denyse Mostert dit :

    Plus ça change, plus c’est pareil. Déjà en 1831, on faisait la guerre au crucifix. Et, comme aujourd’hui, cette mesure gouvernementale faisait l’objet d’une véritable campagne de la part de gens hostiles à la religion.

    En 1831, les Oblats ont résisté aux injonctions du Maire qui, par deux fois, leur envoie un officier avec ordre de retirer les crucifix, « sous le prétexte que c’était le seul moyen de sauver la ville d’un carnage. Toutefois, écrit Eugène au P. Mille, je n’oserais pourtant pas assurer qu’ils n’arrivent à leurs fins, si l’impiété continue à être protégée. »

    « On accusa Eugène de Mazenod d’être à l’origine d’une activité antigouvernementale, mais on n’a jamais pu prouver qu’il prît part à des réunions légitimistes ni indiquer des faits concrets qui auraient pu permettre des poursuites judiciaires contre lui. Il est indéniable, pourtant, qu’il avait pour la Monarchie de Juillet une antipathie prononcée. C’est qu’elle était issue d’une révolution qui avait renversé l’ordre légal des choses et s’était montrée hostile à la religion. » https://www.omiworld.org/fr/lemma/monarchie-de-juillet-fr/

    « Toujours est-il que les prêtres de Jésus-Christ ne seront jamais les complices de cet énorme crime, ni les spectateurs de ce nouveau supplice du Sauveur des hommes. », écrit le fondateur à Jean-Baptiste Mille.

    Je prends conscience de l’énormité d’une telle mesure que seule l’ignorance de l’Évangile peut justifier. Quelle menace peut bien représenter la vue d’homme mourant sur une croix ? Il est vrai que certains contemporains de Jésus y ont vu un criminel châtié

    Une connaissance minimale des Écritures nous apprendra que Jésus « passait en faisant le bien » ? (Actes 10 :38) Pour porter au loin son message, le messager ne se devait-il pas de faire face aux autorités ? L’Évangile nous montre clairement les oppositions des scribes, pharisiens et de tous ceux-là craignant de voir dénoncées des conduites à leur seul profit ?

    Dans le crucifix se trouvent les valeurs fondamentales pour le bonheur humain faisant honte à tous ceux-là qui refusent d’agir au grand jour. Une lutte entre le bien et le mal jamais terminée.

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