JE SUIS PERE, ET QUEL PÈRE!

Vous le savez, je suis père et quel père! Donc, je ne puis me contenter de la part qu’on donne au supérieur.

Dès le jour que Eugène fondait les Oblats, il avait un sentiment de paternité spirituelle. Comme il l’exprime aux scolastiques, avec qui il avait passé quelques semaines très spéciales à Billens, nous voyons l’aspect spirituel de cet amour paternel. Il n’est pas dirigé vers des personnes, mais vers Dieu et le service de l’Église.

Si vous pouviez écouter à la porte quand je parle de vous, ou lire ce que j’en écris, vous comprendriez ce que vous m’êtes, mais vous le savez et c’est auprès du bon Dieu que vous me tenez compte de mes sentiments.
 Et vos vertus, votre dévouement pour la gloire de Dieu et pour le service de l’Eglise, feront ma gloire et ma consolation au milieu de l’assemblée des saints; j’en jouis, en attendant, dans le secret de mon cœur et je vous bénis en me recommandant toujours plus à vos prières et à votre souvenir.
Adieu, encore, mes chers enfants
Lettre au P. Jean Baptiste Mille et les scholastiques, 24 janvier 1831, EO VIII n 383

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1 réponse à JE SUIS PERE, ET QUEL PÈRE!

  1. Denyse Mostert dit :

    « Vous le savez, je suis père et quel père! Donc, je ne puis me contenter de la part qu’on donne au supérieur. », écrit Eugène à Jean-Baptiste Mille. Et il continue « Si vous pouviez écouter à la porte quand je parle de vous, ou lire ce que j’en écris, vous comprendriez ce que vous m’êtes… »

    D’après moi, le fondateur est un prêtre qui a compris qu’aimer Dieu signifie aimer ceux qui se trouvent sur sa route, que le supérieur, loin d’être uniquement le gardien, doit être le pasteur qui montre sans cesse la route vers Dieu et vit avec tous ses frères une charité à la manière de Jésus Christ. Eugène est tout cela. Authentique, il ne cherche ni à masquer ses émotions, ni à dissimuler son attachement aux siens. Ne recherchant ni place d’honneur, ni acclamation il exécute avec cœur la tâche parfois ingrate qui est la sienne.

    Ce portrait pourrait sembler utopique ! Nullement si la foi est le fondement qui sous-tend les valeurs humaines et la confiance par laquelle on peut en cas d’erreur, compter sur la miséricorde de Dieu.

    Et nul besoin d’être prêtre pour vivre cette réalité dans notre vie de tous les jours !

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