ORAISON: C’EST LA OU JE VOUS DONNE RENDEZ-VOUS

Dans ces lignes, nous touchons au cœur même d’Eugène et de sa prière pour ceux qu’il aimait :

« Je m’occupe de vous devant Dieu !” C’était, en présence de Dieu, par sa prière, qu’Eugène communiait avec ceux qui n’étaient plus près de lui.

Mes chers enfants, me voici déjà à deux journées de vous, chaque jour me sépare davantage de ma famille chérie ; vous m’êtes tous présents, tels que vous êtes, et je m’occupe si volontiers de vous devant Dieu!

C’était devant le tabernacle tous les soirs qu’Eugène rencontrait les Oblats loin de lui. Il utilisait ce mot particulier “rendez-vous” à ce sujet: d’un ami qui se confie à son ami, et à tous ses amis dans une relation intime :

C’est là où je vous donne rendez-vous. Parlez souvent de moi à ce Père commun qui est avec son divin Fils, Notre Seigneur Jésus-Christ, le centre de tous nos cœurs; aimons-le, aimons-nous en lui toujours davantage.

Lettre à Jean-Baptiste Mille and aux scolastiques, le 17 novembre 1830, EO VII n 371

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

1 réponse à ORAISON: C’EST LA OU JE VOUS DONNE RENDEZ-VOUS

  1. Denyse Mostert dit :

    Eugène n’oubliera pas de sitôt son séjour à Billens. À Jean-Baptiste Mille, supérieur de la communauté il écrit. « Me voici déjà à deux journées de vous, chaque jour me sépare davantage de ma famille chérie. » La suite ne peut que sublimer la difficile séparation. « C’est là où je vous donne rendez-vous, continue le fondateur, parlez souvent de moi à ce Père commun qui est avec son divin Fils. » Comment résister à une telle invitation ?

    Voici un enseignement magistral qui m’accompagne depuis bien des années. Il m’a appris à ne pas occulter les peines « terrestres » mais à porter dans la prière tous ceux qui me sont chers. Bien fini le sentiment de culpabilité devant ce qu’on pourrait appeler les distractions.

    « Priez en esprit et en vérité » recommandait Jésus Christ. (Jn. 4.23-24) Quel soulagement de laisser le fond de nos cœurs s’exprimer librement confiants dans cet amour divin qui se soucie de chacun de ses enfants. Ne voilà-t-il pas aussi une autre façon de vivre le commandement de l’amour ?

    Mille et autres choses me viennent encore à l’esprit… Je me rends compte que les mots sont souvent impuissants à traduire toute la densité des grands moments de bonheur.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *