EUGENE ET L’HISTOIRE DE FRANCE: LE RETOUR DE NOS PRINCES LEGITIMES

Napoléon est définitivement vaincu en juin 1815. Leflon écrit :

La chute de Napoléon ne permettait pas seulement de rétablir en matière de juridiction papale, épiscopale, capitulaire, les droits spirituels de l’Église ; elle affranchissait de toute entrave l’action apostolique de celle-ci. L’abbé de Mazenod jugea providentielle une libération qui répondait aux exigences de la situation religieuse et ouvrait à son ardeur conquérante les voies qu’il aspirait à suivre depuis longtemps. « Le règne de Bonaparte, devenu à son tour persécuteur de l’Église, écrira-t-il plus tard, neutralisait tous les efforts qu’auraient pu tenter les jeunes prêtres, nos contemporains, dont le zèle eût suppléé au nombre, si tous leurs projets n’avaient été enchaînés comme les nôtres par ce bras de fer…
« L’Empire fut renversé (1814), et c’est au sortir de cette grande crise de l’Église, au retour de nos princes légitimes, que nous pûmes concevoir l’espérance de réaliser, pour le salut des Français, quelques-unes des pensées que nous avions constamment nourries dans notre cœur, pendant tout le cours de notre éducation cléricale et les trois premières années de notre sacerdoce »   (Mémoires, citées dans Rambert I p.161)

Leflon II, p 10-11

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

1 réponse à EUGENE ET L’HISTOIRE DE FRANCE: LE RETOUR DE NOS PRINCES LEGITIMES

  1. Denyse Mostert dit :

    Une ère nouvelle s’ouvre pour la France. «Le jour même de l’abdication de Napoléon, le comte de Provence prenait le nom de Louis XVIII. » (*) La Restauration s’étend de la première abdication de Napoléon Bonaparte le 6 avril 1814 jusqu’à son retour en mars 1815 et entre la chute du Premier Empire jusqu’à la révolution du 29 juillet 1830.

    Changement qui va réjouir bien du monde particulièrement parmi les catholiques. La religion peut de nouveau se manifester au grand jour et aller de l’avant. Eugène peut enfin consacrer ouvertement son ministère au service de l’Église envers laquelle il sera d’ailleurs d’une fidélité absolue. Avec la Restauration naît l’espoir de compenser « tous les efforts qu’auraient pu tenter les jeunes prêtres, nos contemporains, dont le zèle eut suppléé au nombre, si tous leurs projets n’avaient été́ enchaînes comme les nôtres par ce bras de fer… »

    Que retenir de l’attitude de l’Abbé de Mazenod devant ce revirement de politique en France ? Qu’envers et contre tout, il importe de déterminer sagement l’idéal que nous voulons suivre. Tout en nous promettant d’y demeurer fidèle fut-ce en dépit des préjudices qu’il pourrait nous causer. En messagers fidèles de Jésus Christ et de sa loi de Justice et d’Amour.

    (*) http://www.omiworld.org/fr/dictionary/dictionnaire-historique_vol-1_r/424/restauration/

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *