EUGENE ET LA RÉSURRECTION: DE QUELLE RECONNAISSANCE NOS CŒURS NE DOIVENT-ILS PAS ETRE  REMPLIS EN SONGEANT QUE CE BON MAITRE A BIEN VOULU NOUS FAIRE PARTICIPANTS DE SA RESURRECTION

Eugene décrit sa joie lors de sa première célébration de Pâques comme séminariste à Saint Sulpice.

Oh! quelle ravissante solennité pour des chrétiens, combien le cœur se dilate, avec quelle joie on se réunit à toute l’Eglise du ciel et de la terre pour célébrer la glorieuse Résurrection de Notre Sauveur. Après l’avoir accompagné dans toutes les douloureuses circonstances de sa passion, après avoir pleuré sur les tourments que nos péchés lui ont fait endurer, qu’il est consolant de le voir ressusciter triomphant de la mort et de l’enfer, et de quelle reconnaissance nos cœurs ne doivent-ils pas être remplis en songeant que ce bon Maître a bien voulu nous faire participants de sa résurrection en détruisant en nous le péché et en nous donnant une nouvelle vie. Nous avons passé ce jour-là douze heures bien comptées à l’église, je n’aurais pas voulu qu’on en retranchât une minute. Il me semblait d’être dans le ciel; que sera-ce donc que la joie et le bonheur que nous éprouverons dans cette bienheureuse patrie?

Lettre à sa mère, 4 avril 1809, EO XIV n 50

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1 réponse à EUGENE ET LA RÉSURRECTION: DE QUELLE RECONNAISSANCE NOS CŒURS NE DOIVENT-ILS PAS ETRE  REMPLIS EN SONGEANT QUE CE BON MAITRE A BIEN VOULU NOUS FAIRE PARTICIPANTS DE SA RESURRECTION

  1. Denyse Mostert dit :

    Le séminariste de Saint-Sulpice a encore tout frais dans sa mémoire l’émotion qui l’avait saisi le Vendredi Saint devant la Croix. Émotion bien plus grande qu’un sentiment à fleur de peau. C’est toute sa vie qui a défilé dans son cœur et les longs tâtonnements qui ont précédé la décision du Sacerdoce…

    Dans sa lettre du 4 avril 1809 à Marie-Rose Joannis, Eugène tente de résumer ses réflexions du Jeudi Saint. « Nous avons passé ce jour-là douze heures bien comptées à l’église, je n’aurais pas voulu qu’on en retranchât une minute…. » Et son immense gratitude : «De quelle reconnaissance nos cœurs ne doivent-ils pas être remplis en songeant que ce bon Maître a bien voulu nous faire participants de sa résurrection… »

    Les Jours Saints sont en effet l’occasion d’un voyage intérieur avec le Christ Sauveur, témoin par sa vie, sa mort et sa résurrection de la Vie mystérieusement transformée.qui se continue au cœur des croyants. Résurrection offerte dès ici-bas à ceux qui ont compris le commandement de l’Amour.

    La Semaine Sainte, souvenir de la première Eucharistie, des heures de souffrance de la Passion… Et de la toujours vive Joie du matin de Pâques que le temps qui passe n’est pas arrivé à éteindre ces résurrections si présentes au cœur du quotidien…

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