LA VIE DES SAINTS NOUS INVITE À LES ADMIRER ET À LES IMITER

Eugène de Mazenod parle souvent des saints. Leurs vies l’invitent à les admirer et à les imiter. Pendant sa retraite de mai 1818, par exemple, il se sent attiré par la puissance de leurs exemples :

Il faut que je sois saint, note-t-il, et chose surprenante, cela me paraissait si facile que je ne mettais pas en doute que ce dût être; un coup d’œil jeté sur les saints de nos jours comme le bienheureux Léonard de Port- Maurice et le bienheureux Alphonse de Liguori semblait m’encourager et me fortifier.

Pendant ses séjours à Rome en 1825-1826 et en 1854, il va prier dans beaucoup d’églises où ont été inhumés des saints. Il confie au père Tempier qu’il «pèche moins» parce «qu’ici tout rappelle les grands exemples des saints, qui semblent vivre encore pour ceux qui parcourent cette ville avec tant soit peu d’esprit de foi.» Il les invoque souvent avec ferveur et confiance’

Yvon Beaudoin OMI, Vie Oblate Life, Volume 67 (2008), p. 149.

‘Ils étaient dans le monde, mais non pas pour celui-ci – pas parce qu’ils étaient saints, mais d’une autre manière: parce qu’ils étaient des artistes. L’intégrité d’un artiste élève les personnes hors du niveau de ce monde sans pourtant les en libérer.’ Thomas Merton

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Une réponse à LA VIE DES SAINTS NOUS INVITE À LES ADMIRER ET À LES IMITER

  1. Denyse Mostert dit :

    La sainteté tient une place prépondérante dans les écrits aussi bien que dans la vie du fondateur. « Il faut que je sois saint, a-t-il écrit, et chose surprenante, cela me paraissait si facile que je ne mettais pas en doute que ce dût être… » . En 1826, il écrit à Henri Tempier : « Un coup d’œil jeté sur les saints de nos jours comme le bienheureux Léonard de Port- Maurice et le bienheureux Alphonse de Liguori semblait m’encourager et me fortifier. » Quelque peu éthérée, cette dévotion d’Eugène envers les saints ?

    Aucun doute que le ‘’coup d’œil’’ signifie la lecture et la méditation de ce qui s’écrivait à leur propos ! Et que la facilité qu’il attribue à la sainteté est quelquefois, pour lui comme pour le commun des mortels, le résultat d’une persévérance qui ne se dément pas. Cependant, comme « on reconnaît l’arbre à ses fruits » (Matt 7), on peut dire que les saints protecteurs n’ont pas manqué à celui qui les invoquait en connaissance de cause et avec confiance.

    Thomas Merton, moine trappiste décédé trop jeune, avait lui aussi compris la nature des saints. « Ils étaient dans le monde, écrit-il, mais non pas pour celui-ci – pas parce qu’ils étaient saints, mais d’une autre manière: parce qu’ils étaient des artistes. L’intégrité d’un artiste élève les personnes hors du niveau de ce monde sans pourtant les en libérer. »

    À bien y penser, chacun de nous n’a-t-il pas reçu le don de vivre avec les difficultés terrestres sans se laisser écraser par elles ? On appelle cela la résilience. On peut aussi parler de la foi qui permet, non pas de soulever les montagnes, mais d’annoncer une dimension spirituelle au bout de laquelle Dieu se laisse trouver. Tout comme il en du Royaume, pour celui qui croit, la sainteté est déjà présente dans le quotidien de la vie ?

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