Dès le début, Eugène insiste sur le fait que quel que soit le travail missionnaire qui est fait, son succès dépend de la qualité de vie de ceux qui le font. C’est l’exemple du mode de vie du missionnaire qui parle plus fort que n’importe quel mot. C’est pourquoi, pour Eugène, la vie en communauté et la règle de vie acceptée de tous sont des éléments non-négociables de notre vocation.
Dans notre 200 ans d’histoire, des personnes laïques ont rejoint les Oblats pour vivre une vocation à être missionnaires, cette vocation s’exprimant de nombreuses manières selon leur état de vie. Les membres de la famille Mazenodienne ont la vocation d’ÊTRE (d’avoir une qualité de vie exemplaire) – afin de FAIRE (évangéliser et aider les gens à trouver un sens de Jésus Christ dans leur vie). Henri Tempier est invité à participer
Former « un seul cœur et une seule âme » est un concept cher au cœur du fondateur. Comme la taille de la Congrégation a augmenté, il est devenu de plus en plus insistant sur cette unité. Pour Eugène, sa famille missionnaire était la plus belle famille dans le monde entier et il a voulu qu’elle soit la plus unie. Former un seul cœur et une seule âme… cela était porté par un équilibre dans le mode de vie et l’appel constant d’Eugène était en faveur d’un meilleur équilibre: ETRE afin de FAIRE.
Lettre à Henri Tempier, le 9 octobre 1815, E.O. VI n 4 |
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Méta
Le 9 octobre 1815, l’Abbé de Mazenod invite Henri Tempier à faire partie du groupe de missionnaires qu’il veut réunir.
Nous avons entendu également l’appel à faire partie de la famille oblate. C’était en 1995 lors de la canonisation d’Eugène de Mazenod. Jour de bonheur, nouvel éclairage sur des chemins nouveaux. Il suffisait pour cela de regarder ses fils à l’œuvre et on comprenait que la montée de saint Eugène sur les autels était pertinente et que ses Oblats marchaient sur ses traces.
« Le bonheur nous attend dans cette sainte Société… » écrivait Eugène à Henri Tempier avant de lui décrire sommairement leur emploi du temps… »
Nous avons appris comment chacun dans son milieu pouvait vivre le charisme oblat, que nous pouvions « faire connaître et aimer Jésus Christ » en nous ouvrant aux plus pauvres. Comme les missionnaires, nous avons désiré « ne faire qu’un cœur et qu’une âme » et vivre le plus saintement possible. Si la vie quotidienne nous impose des modalités différentes, le charisme s’est tellement implanté en nous que, parfois éloignés par l’âge et la maladie, nous ressentons les uns pour les autres un attachement qui va chercher sa source dans l’Évangile.
Avec le temps qui passe, nous avons expérimenté combien « l’Être» a pris le pas sur le « Faire » et combien nos rencontres et nos actions revêtent à présent une profondeur à laquelle nous étions loin de nous attendre.
NB : Le « nous » m’est venu spontanément pour cette réflexion. Certaine que mes frères et sœurs Associés vont y souscrire.