UN MODELE QUI REFLÈTE LA COMPASSION ET L’AMOUR DE DIEU

L’admiration d’Eugène pour Alphonse de Liguori était contagieuse. Sa théologie morale qui souligne la compassion et la miséricorde de Dieu est devenue le principe directeur de la relation oblate aux personnes – spécialement au confessionnal.

(cf http://www.eugenedemazenod.net/fra/?p=1441  et http://www.eugenedemazenod.net/fra/?p=671 )

Eugène l’avait adopté comme patron des Oblats et encourageait la dévotion publique à ce saint. Alors que la construction de la nouvelle Église du Calvaire à Marseille était presque terminée, il prit ses dispositions pour qu’une statue de saint Alphonse y soit placée.

Je vais commander une statue en pied du bienheureux Alphonse pour notre église du Calvaire. Bientôt on donnera plus de cierges pour l’autel de ce Bienheureux que pour la Sainte Vierge. Il est vrai que plusieurs personnes ont éprouvé les effets de la protection de ce grand serviteur de Dieu…

Lettre à Hippolyte Courtès, le 13 janvier 1828, EO VII n. 290

 Eugène avait obtenu de son père qu’il traduise une biographie en français (cf http://www.eugenedemazenod.net/fra/?p=287) et par après, il avait chargé le Père Jeancard d’écrire la première biographie de saint Alphonse en français.

Je ne tarderai pas pour vous envoyer une biographie de notre Saint Patron. Ils finissent l’impression cette semaine; j’espère que vous recevrez une copie avant le carême. Vous savez que ce travail a été fait par le Père Jeancard. Il est bien écrit et extrêmement intéressant; vous aurez à prendre du temps pour le lire puisqu’il a plus de 600 pages.

Lettre à Jean Joseph Touche, le 30 janvier 1828, EO VII n 293

 Qui je regarde comme un modèle et un guide pour ma vie chrétienne? Comment cette personne reflète-t-elle la compassion et l’amour de Dieu? Comment j’approfondis ma connaissance de la foi et des actions de cette personne?

 

“Vous essayez d’être un modèle de bonté, d’amour, de pardon à toutes les personnes autour de vous, parce que vous avez reçu la bonté et l’amour et le pardon de Dieu par le Christ. C’est ce qu’est la chrétienté.”   Patricia Heaton

Ce contenu a été publié dans LETTRES, avec comme mot(s)-clé(s) , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

1 réponse à UN MODELE QUI REFLÈTE LA COMPASSION ET L’AMOUR DE DIEU

  1. Denyse Mostert dit :

    1828.

    Que d’affinités entre le charisme oblat et celui de la « Congrégation du Très Saint Rédempteur » ! Pas besoin de chercher ailleurs la raison de la dévotion d’Eugène de Mazenod envers saint Alphonse de Liguori !

    « Un siècle avant lui la vie de cet avocat avait été transformée par une rencontre avec Jésus le Rédempteur. Désormais, il avait consacré sa vie à prêcher aux pauvres dans leur propre langue et à les amener à la même expérience libératrice de rencontre avec le miséricordieux Rédempteur. Il a invité d’autres missionnaires à le rejoindre dans le groupe qui est maintenant connu sous le nom de Rédemptoristes. Le point central de sa vie et de sa prédication était sa conviction de la tendresse et de l’amour de Dieu, qui pardonne et relève, qui permet un nouveau départ après un échec. » (*)

    Quand le Fondateur adhère à une pensée, il n’a de cesse de la faire connaître autour de lui. Le 13 janvier 1828, Il écrit au P. Courtès : « Je vais commander une statue en pied du bienheureux Alphonse pour notre église du Calvaire… » De son père, Charles Antoine de Mazenod, il obtient la traduction en français de la vie de l’ancien et brillant avocat italien devenu prêtre des pauvres. Et, le 30 janvier de la même année, il peut annoncer la parution d’une biographie de 600 pages, œuvre du P. Jeancard.

    Une dévotion j’allais dire masculine, aux raisons en tout cas bien solides. Le changement d’orientation d’Alphonse de Liguori et une vocation semblable à la sienne confortent le Fondateur dans la possibilité pour les Missionnaires Oblats d’accomplir avec fruit auprès des pauvres un ministère semblable à celui des Rédemptoristes.

    L’exemple qui parle. Comme il en existe autour de nous, avec ou sans auréole. À nous de leur prêter l’attention nécessaire pour découvrir comment ils ont un jour influencé notre vie. Et puis qui sait ? Peut-être aussi sommes-nous à notre insu le modèle à suivre de quelqu’un ! Dieu seul le sait. Et cela me suffit pour le remercier de m’avoir appelée à la vie.

    (*) http://www.eugenedemazenod.net/fra/?p=287)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *