CONTINUONS DE PRIER, MON CHER AMI, ET NE CESSONS PAS DE METTRE NOTRE CONFIANCE EN DIEU

Le désir d’Eugène de vivre près de Dieu en tout temps lui donna le sentiment de sérénité. Son habitude de se tenir constamment en présence de Dieu, de vivre son oblation, lui donna une confiance que, peu importe ce qui arrive, il n’a jamais été abandonné par Dieu dans sa vie.

Continuons de prier, mon cher ami, et ne cessons pas de mettre notre confiance en Dieu. À lui seul appartient de régler et disposer toutes choses selon son infinie sagesse pour la plus grande gloire de son nom. Je dois avouer que jamais de ma vie je n’avais compris comme à présent le prix de cet abandon en Dieu, jamais je ne m’étais senti porté à mettre en pratique cette vertu, car c’en est une, comme dans cette circonstance. Le vrai chrétien ne devrait pourtant jamais s’en départir.
Oh! que je me trouve bien d’avoir fait tout ce qui a dépendu de moi pour me la rendre familière.
Cela n’empêche pas que l’on ne prie de bon cœur pour obtenir ce que l’on croit bon; au contraire, on prie avec plus de confiance, avec une sorte d’assurance d’être exaucé.

Lettre à Henri Tempier, le 20 janvier 1826, EO VII n 219

 

«La foi est une confiance vivante , audacieuse, si sure et certaine qu’un homme pourrait jalonner sa vie sur elle plus de mille fois.»    Martin Luther

MERCI, MERCI, MERCI!

Merci au Père Hubert Lagace, qui a répondu à notre besoin d’un traducteur avec grande générosité!

Grand merci au Père Léonce Paquet, qui a travaillé longtemps pour nous aider. Je vous invite à prier pour lui, pour sa santé et pour sa nouvelle mission à Richelieu. N’oublions toutes les autres personnes qui nous aident – en particulière Laetitia et Denyse.

 

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1 réponse à CONTINUONS DE PRIER, MON CHER AMI, ET NE CESSONS PAS DE METTRE NOTRE CONFIANCE EN DIEU

  1. Denyse Mostert dit :

    Rome – 26 janvier 1826

    Le « fiat » à la volonté de Dieu n’est pas toujours ce qui réjouit le plus…

    « Je dois avouer que jamais de ma vie je n’avais compris comme à présent le prix de cet abandon en Dieu », écrit Eugène de Mazenod au P. Tempier. L’abandon à Dieu est loin d’être le sentiment de douce quiétude auquel on pourrait penser. Le Fondateur sait de quoi il parle. Pour lui, la lente et débilitante attente de l’approbation des Constitutions est en effet un prix très lourd à payer.

    Bien sûr Eugène a rencontré plus d’un écueil au cours de sa vie. Et toujours il est allé de l’avant. Il peut à juste titre reconnaître que la Providence a toujours marché avec lui. Mais aujourd’hui, c’est en quelque sorte l’examen final qui l’attend, une « question de vie ou de mort » pour la Congrégation comme il le reconnaît lui-même.

    Pour Eugène, seul à Rome, l’abandon à Dieu prend ici tout son sens. Non pas une résignation douloureusement passive mais une persévérance de tous les moments. Et une prière qui sent bon la réussite. « Cela n’empêche pas que l’on ne prie de bon cœur pour obtenir ce que l’on croit bon; au contraire, on prie avec plus de confiance, avec une sorte d’assurance d’être exaucé. »

    Au loin les plaintes stériles ! C’est un Dieu de justice que prie le Fondateur. Un Père aimant qui sait reconnaître l’effort de ses enfants et leur accorder le meilleur.

    N.B. Ne voilà-t-il pas une méditation convenant très bien à ce lundi 24 mars alors que le P. Hubert Lagacé accepte généreusement de prendre le relai pour la traduction des commentaires de Frank ? MERCI, MERCI, MERCI…

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