JE PORTE EN MOI TOUTE MA FAMILLE DANS TOUS CES LIEUX SACRÉS QUE JE VISITE CHAQUE JOUR

La communauté, pour Eugène, signifiait être en communion avec ses frères Oblats partout où il se trouvait, et quoi qu’il fasse. Dans chaque endroit sacré qu’il visitait à Rome, ils se trouvaient avec lui :

On trouve ici tous les saints depuis saint Pierre jusqu’au bienheureux Benoît Labre et d’autres plus modernes encore. Je m’arrête sur cet article qui me mènerait trop loin; je veux seulement te dire encore que je porte toujours avec moi toute notre famille dans tous les saints lieux que je visite journellement…
Adieu, mon cher fils, je te charge de dire mille choses tendres à tous nos Pères et chers Frères. Vous êtes tous toujours présents à ma pensée et bien avant dans mon cœur. N’oublie pas d’envoyer ma lettre au p. Tempier, à Marseille. Je t’embrasse ainsi que Suzanne et vous tous, mes chers enfants, que j’aime de tout mon cœur.

Lettre à Hippolyte Courtès, 6 décembre 1825, EO VI n.210

 

« La fraternité signifie donner sa vie pour quelqu’un, vraiment désireux de donner sa vie pour quelqu’un d’autre. » Tim Hetherington

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1 réponse à JE PORTE EN MOI TOUTE MA FAMILLE DANS TOUS CES LIEUX SACRÉS QUE JE VISITE CHAQUE JOUR

  1. Denyse Mostert dit :

    1825 – Rome

    Être reçu par le Souverain Pontife n’est pas chose ordinaire, surtout si une requête est à la clé. Donc, pour le Fondateur, bien des jalons à poser.

    Entre tant de démarches, dont certaines peuvent se révéler fastidieuses, Eugène de Mazenod visite et ne tarit pas de réflexions sur les beautés de la Ville Éternelle et sur ceux, anonymes ou inscrits dans le Sanctoral, dont on rappelle la mémoire. « Saint Pierre… le Bx Benoît Labre et d’autres plus modernes encore » terminent l’énumération à Hyppolite Courtès.

    Chez Eugène, rien ne se fait à demi. Un récit limité aux seules choses concrètes ne pourrait suffire. Il lui faut y ajouter la dimension communautaire. «Je veux seulement te dire encore que je porte toujours avec moi toute notre famille dans tous les saints lieux que je visite journellement… » continue-t-il, et encore, afin de n’oublier personne : «N’oublie pas d’envoyer ma lettre au p. Tempier, à Marseille ».

    Un tel échange fraternel n’est-il pas apte à réchauffer les cœurs des Missionnaires de Provence ? Leurs prières ne vont-elles pas se faire plus ferventes encore pour le succès de la mission romaine ?

    On peut se prendre à rêver d’une telle union entre nos différents groupes. Une rêverie qui pourrait bien se faire réalité si chacun acceptait de partager aux autres sa foi, son idéal et tous les sentiments humains qui pourraient dès lors revêtir une toute autre dimension.

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