LA COMMUNAUTÉ COMME UN ENDROIT DE REPOS ET POUR RECHARGER LES BATTERIES

Au beau milieu de toutes ces visites bureaucratiques et ces affaires à Paris ayant rapport avec la nomination de Fortuné comme Évêque de Marseille, le cœur d’Eugène est centré sur la communauté des Missionnaires de Provence. Il songe avec ardeur aux jours dans la communauté où il se reposait après les semaines de travail intensif de prédication missionnaire dans les villages.

Que nos novices sont heureux de vivre dans leur paisible retraite. J’envie leur sort et c’est avec bien de la peine que je me résigne à celui qui m’est réservé. Aussi, j’offre à Dieu ma position comme la plus dure pénitence.
Tout mon bonheur après le travail de nos missions est de venir goûter un peu de repos dans le sein de la famille, où tout m’édifie, tout me charme 

Lettre à Hippolyte Courtès, 22 février 1823, EO VI n. 93

 Pour lui, la vie de communauté et un chaleureux esprit de famille étaient essentiels pour un ministère fructueux. L’un enrichissait et nourrissait l’autre.

[Plus d’une entrée antérieure renvoie à la communauté et son importance pour Eugène – Utilisez le titre « communauté » dans l’engin de recherche en haut de la page-titre afin d’en lire quelques-uns.]

« L’amour commence à la maison, et il ne concerne pas combien nous produisons…mais combien d’amour nous mettons au sein de cette action. »    Mère Teresa

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1 réponse à LA COMMUNAUTÉ COMME UN ENDROIT DE REPOS ET POUR RECHARGER LES BATTERIES

  1. Denyse Mostert dit :

    C’est une tâche presque colossale qui attend le nouvel Évêque et son Vicaire général. Pour l’oncle et le neveu il s’agit de rétablir le diocèse de Marseille fermé par la Révolution et administré à distance depuis 21 ans. Qu’on pense aux structures à mettre en place, aux diverses nominations à faire, au chapitre de la cathédrale à composer, à la restauration du palais épiscopal et à tant d’autres choses encore… Parmi lesquelles il faut bien sûr ajouter le souci du Fondateur pour ses chers Missionnaires de Provence.

    Rien de plus normal donc qu’il évoque avec émotion « les novices heureux dans leur paisible retraite », qu’il se souvienne, probablement avec une pointe de nostalgie de son bonheur alors qu’il s’en revenait après la mission « goûter un peu de repos dans le sein de la famille… »

    La famille, « communauté née de la mission et pour la mission », (*) c’est d’abord et avant tout « la relation avec Jésus », le lieu où tous vont travailler à devenir des saints.

    Retrouver la communauté, c’est revenir au havre où, après un travail apostolique le plus souvent ardu, l’on refait ses forces tant spirituelles que physiques. On ne rentre pas au bercail pour faire cavalier seul. C’est au contraire le temps privilégié où l’on peut partager la vie en commun comme Eugène de Mazenod la décrit à Henry Tempier. «Nous nous aiderons mutuellement de nos conseils et de tout ce que le bon Dieu inspirera à chacun de nous. » (*) Des moments de ciel sur lesquels les nouvelles fonctions du Vicaire général empiètent quelque peu !

    Lors de périodes surchargées qu’il nous arrive de connaître, puissions-nous faire nôtres les mots d’Eugène de Mazenod ! « Aussi, j’offre à Dieu ma position comme la plus dure pénitence. »

    (*)http://www.omiworld.org/dictionary.asp?v=10&vol=1&let=C&ID=1089

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