ASSUREZ-VOUS QUE VOUS ÊTES TRÈS HEUREUX D’APPARTENIR ENTIÈREMENT À JÉSUS CHRIST

L’avis d’Eugène à Hilarion Bourrelier avait fait effet, et le jeune homme avait passé au-delà de la crise. Quelques semaines plus tard, Eugène lui écrivit pour consolider les principes fondamentaux de son oblation : tu as donné ta vie à Dieu, tu appartiens totalement à Dieu – c’est là que doit être la source de ton bonheur.

Pénétrez-vous de plus en plus, mon cher ami, de la grandeur et de la sublimité de votre saint état; mais ne perdez jamais de vue les obligations qu’il vous impose.
Lisez et relisez nos saintes Règles, persuadez-vous bien que vous êtes assez heureux pour appartenir entièrement à Jésus-Christ.
Non, mon cher frère, vous n’êtes plus à vous d’aucune manière et, certes, vous devez grandement vous en féliciter; vous ne savez que trop l’usage, ou pour mieux dire, l’abus que vous avez fait de votre liberté quand vous n’aviez d’autre maître que vous.

Lettre à Hilarion Bourrelier, 19 septembre 1821, EO VI n. 72

 

« Tu n’es pas aimé parce que tu es valable. Tu as de la valeur parce que Dieu t’aime.   Anonyme.

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1 réponse à ASSUREZ-VOUS QUE VOUS ÊTES TRÈS HEUREUX D’APPARTENIR ENTIÈREMENT À JÉSUS CHRIST

  1. Denyse Mostert dit :

    Les paroles du Fondateur ont atteint la conscience profonde d’Hilarion Bourrelier. Moins d’un mois plus tard, le plus fort de la crise est passé.

    Un accompagnement peut toutefois s’imposer, un peu à la manière dont on prend soin du convalescent lors de son retour vers la santé. Les mêmes propos se renouvellent sous la plume d’Eugène de Mazenod : se pénétrer de la grandeur du Sacerdoce, et que cette réalité divine est un don gratuit auquel se subordonne pour le prêtre une vie où Dieu est premier servi.

    Bien évidemment, l’obéissance à la Règle demeurera source de renoncements. Mais l’Oblat qui vient de vivre une réflexion salutaire trouvera aussi, dans la sensibilité naturelle envers les pauvres que le Fondateur lui reconnaît, un solide motif de soumission.

    ‘’À toute chose malheur est bon.’’ Cela est vrai pour Hilarion Bourrelier. Le difficile dilemme devant lequel il s’est débattu lui aura montré la signification profonde de l’engagement et qu’il engendre une solidarité à laquelle on ne peut se dérober impunément.

    ‘’Nul n’est une île.» À se rappeler devant des décisions importantes à prendre. Pour éviter culpabilité et regret de les avoir prises hâtivement, n’est-il pas bon d’envisager les conséquences qui pourraient affecter l’entourage ?

    Jésus Christ demeure la référence de nos choix. Si s’en remettre à l’Évangile est souvent exigeant, on peut par ailleurs être assuré d’y trouver la véritable paix .

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