COMMENT NE POUVAIS-JE PAS AVOIR UN CŒUR DE PÈRE POUR VOUS, APRÈS QUE VOUS AYEZ PROUVÉ QUE VOUS M’AIMEZ COMME SI VOUS ÉTIEZ MES ENFANTS?

La déclaration du Journal se poursuit avec une réflexion sur la relation entre Eugène et les membres de la Congrégation de la Jeunesse. Ce n’était pas seulement à titre d’aumônier d’un groupe qu’il fonctionnait, mais il travaillait au développement d’un lien avec chaque membre. Il devint comme un père pour les membres de la Congrégation de la Jeunesse, et ils devinrent comme ses enfants:

Chers enfants! souffrez aussi que je dépose dans ce registre, qui doit servir à l’instruction de ceux qui auront le bonheur de marcher sur vos traces, les sentiments d’amour, d’estime, de reconnaissance, d’admiration que vous m’avez inspirés par votre conduite à mon égard.
Comment n’aurais-je pas pour vous un cœur de père après que vous avez prouvé que vous m’aimiez comme si vous étiez mes enfants? Il est vrai que je vous ai aimés le premier, mais n’est-ce pas un mérite, à votre âge, de savoir apprécier un sentiment qui était principalement dirigé vers vos âmes au salut desquelles j’aurais voulu contribuer au prix de tout mon sang.

Journal de la Congrégation de la Jeunesse, mai 1814, E.O. XVI

 

La notion de paternité figurait toujours en bonne place dans la vie d’Eugène: en tant que fondateur il se considérait comme le père des Oblats, et en tant qu’évêque comme le père du diocèse de Marseille.

Ce contenu a été publié dans JOURNAL, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

1 réponse à COMMENT NE POUVAIS-JE PAS AVOIR UN CŒUR DE PÈRE POUR VOUS, APRÈS QUE VOUS AYEZ PROUVÉ QUE VOUS M’AIMEZ COMME SI VOUS ÉTIEZ MES ENFANTS?

  1. Denyse Mostert dit :

    Comment ne pas vibrer devant les paroles d’Eugène à ceux qu’il appelle ses enfants ! C’est dans les termes les plus clairs qu’il parle « d’amour, estime, de reconnaissance, d’admiration… » Oui, ils sont chers au cœur du père ces enfants en marche vers Jésus Christ !

    Eugène s’émerveille qu’un sentiment principalement dirigé vers le salut des âmes, soit devenu la chaude relation qui le lie à ses enfants. Et nous on devine quel coeur plein d’amour, d’attention, de compréhension a dû favoriser cette belle éclosion !

    Et pour que nul n’en ignore, les voici déposés «dans ce registre, qui doit servir à l’instruction de ceux qui auront le bonheur de marcher sur… [leurs]… traces »

    Quoi de plus importants que des mots repris dans un document officiel ! Quoi de plus précieux que des sentiments qu’on veut absolument transmettre à ceux-là qui vont suivre !

Répondre à Denyse Mostert Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *