FAÇONS D’ÊTRE: VIVRE EN PRÉSENCE DE DIEU

Ce qui a marché pour Eugène, il voulait le partager de telle sorte que ça puisse marcher aussi pour les autres et les mener ainsi à la même qualité d’ÊTRE.

La Règle continue ainsi tandis qu’Eugène invite ses Missionnaires à partager le même exercice de formation continue qui a fait effet de façon si puissante pour lui – vivre dans la conscience d’être en présence de Dieu.

La vie entière des membres de la Société doit être un continuel recueillement.
Pour y parvenir, ils auront à cœur, premièrement, l’exercice de la présence de Dieu, en s’exerçant fréquemment à faire de courtes mais ferventes oraisons jaculatoires.

Règle de 1818, Deuxième partie, Chapitre premier § 5 De la prière et des exercices de piété

 

On traite aussi de ce sujet ci-dessus, dans les entrées du 26 mars, 2011 ; du 24-27 janvier, 2011 et du 24-28 fevrier, 2012.

 

« Demeurer seulement de façon paisible en présence de Dieu, en l’écoutant et en étant attentif à Lui, cela exige beaucoup de courage et de savoir-faire. »         Thomas Merton

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Une réponse à FAÇONS D’ÊTRE: VIVRE EN PRÉSENCE DE DIEU

  1. Denyse Mostert dit :

    Vivre en présence de Dieu, voilà un but qui paraît difficile à atteindre. Que nous le voulions ou non, nous sommes happés par les mille et une occupations de notre existence. Elles peuvent accaparer corps et esprit en un mouvement qui risque bien de devenir perpétuel si on n’y prend garde.

    Il est un fait. Nous aspirons tous à des parenthèses à l’intérieur desquelles écouter ce qui se passe en nous et autour de nous. Pour certains cela s’appelle le regard qui permet de dénouer une situation, pour d’autres la relaxation qui refait le plein d’énergie mentale… Il n’est pas rare non plus d’y voir s’imposer les grandes questions existentielles de l’être humain… Pour le croyant, il est possible que les « Qui suis-je ? etc… » mènent à la pensée de Dieu dont la présence se fait alors plus sensible.

    Comment les Missionnaires de Provence vont-ils continuer à goûter dans leur vie de tous les jours ‘’l’être-avec-Dieu’’ qu’un moment de silence leur a fait découvrir ? Le secret, dit la Règle de 1818, consiste à faire de leur « vie entière… un continuel recueillement ». Le moyen, « l’exercice de la présence de Dieu, en s’exerçant fréquemment à faire de courtes mais ferventes oraisons jaculatoires ».

    Tout simple en théorie si la pratique ne comportait souvent des « distractions » qu’on pourrait être tenté de se reprocher… Pourtant il est bien évident que « vivre en présence de Dieu » doit être synonyme de paix !

    On oublie qu’on n’est jamais seul dans une relation. J’ai lu il y a bien longtemps un livre intitulé : « Dieu cherche l’homme ». Seul le titre m’est resté en mémoire. Mais il évoque pour moi une réalité qui peut permettre de vivre joyeusement la recherche de Dieu. Parce Dieu est, parce qu’il est-avec ses enfants, parce qu’il connaît leurs besoins et leur désir de vivre en sa présence.

    En fait, « s’exercer à l’oraison jaculatoire » n’est-ce pas se rappeler à tout moment qu’on est aimé et qu’il nous appartient d’entretenir en nous cet amour que Jésus est venu nous apporter, pour que d’autres à leur tour y trouvent la Vie véritable ?

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