FAÇONS D’ÊTRE: LE CŒUR ET LA TÊTE

Nous employons aujourd’hui le mot « holistique » pour décrire la totalité de notre engagement. Le vocabulaire d’Eugène pour le même concept, dans la Règle de 1818, et plus tard, était « la charité et l’obéissance ». En d’autres mots, « le cœur et la tête. »

« Imiter en tout l’exemple de Notre Seigneur Jésus Christ et des apôtres » voulait dire un engagement à ÊTRE avec le cœur et la tête.

La charité et l’obéissance reflétaient les deux parties de la vie du Missionnaire. Un amour total du Sauveur et une obéissance inébranlable à Sa volonté, d’une part. Et en même temps, au dehors, il y avait la direction vers les autres.

Ils seront tous unis par les liens de la plus intime charité et dans la parfaite subordination aux supérieurs, sous la dépendance desquels ils vivront dans la pratique exacte de la sainte obéissance.

Règle de 1818, Deuxième partie, Chapitre premier,
Des autres principales observances

Les Missionnaires allaient être un corps uni, connecté par les liens de l’amour chrétien et leur attention à la volonté de Dieu, telle que manifestée à la communauté.

Le cœur : s’aimer les uns les autres et Dieu.

La tête : écouter la volonté de Dieu telle qu’elle apparaît chez les uns et les autres, et surtout dans la Règle et par le biais de celui qui est responsable de la conduite et du bien-être de la communauté.

 

« Dans le progrès de la personnalité, vient en premier lieu une déclaration d’indépendance, et ensuite la reconnaissance d’une interdépendance. »    Henry Van Dyke

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1 réponse à FAÇONS D’ÊTRE: LE CŒUR ET LA TÊTE

  1. Denyse Mostert dit :

    LE CŒUR ET LA TÊTE…

    Je reviens à la citation de Richard Rohr quand il décrit le désir de plusieurs comme étant « une vision intérieure qui leur dise où ils seraient bien chez eux dans ce monde et ce pour quoi ils sont dans ce monde… ».

    Se savoir bien à sa place, ne voilà-t-il pas un beau départ vers l’unification du « cœur et de la tête » ou, selon les mots d’Eugène, vers « la charité » et « l’obéissance » totale au plan divin, capables de toucher les gens ?

    Charité à l’exemple de Jésus Christ et, comme lui aussi, attention obéissante à la vie de ceux auxquels on va s’adresser. L’évangélisation est à ce prix.

    En ce temps de mondialisation, le mot « inculturation » s’est taillé une place de choix. « Le cœur et la tête » sont indispensables pour arriver à mieux comprendre les différences engendrées par tant de cultures et d’expériences que nous connaissons mal.

    On ne peut feindre l’attention véritable à quelqu’un. Accents du cœur, cohérence entre foi et effort quotidien sont incontournables. Seule l’authenticité peut ouvrir chez lui le désir d’un bonheur jusque là inconnu. Le temps sera alors venu de parler de Jésus Christ.

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