FAÇONS D’ÊTRE: DEVENIR D’AUTRES CHRISTS EN RAYONNANT SON PARFUM EN TOUS LIEUX

Avec une concentration bien balancée centrée sur le Christ par la qualité de leurs vies et de leurs relations, les Missionnaires allaient remplir le monde du « parfum » de la présence transformante du Royaume de Dieu :

Mais tant en mission que dans l’intérieur de la maison, leur principale occupation
sera d’avancer dans les voies de la perfection ecclésiastique et religieuse…
en un mot, ils tâcheront de devenir d’autres Jésus-Christ,
répandant partout la bonne odeur de ses aimables vertus.

Règle de 1818, Deuxième partie, Chapitre premier,
Des autres principales observances

L’idéal du Missionnaire est de transformer:

Toute notre vie est prière pour que le Règne vienne en nous et par nous.

CC&RR, Constitution 32

 

«Rien n’est plus contagieux que l’exemple ; et nous ne faisons jamais de grand bien ou de grand mal sans qu’il ne produise son pareil.»       François de La Rochefoucauld

Ce contenu a été publié dans RÈGLE, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

1 réponse à FAÇONS D’ÊTRE: DEVENIR D’AUTRES CHRISTS EN RAYONNANT SON PARFUM EN TOUS LIEUX

  1. Denyse Mostert dit :

    Le poisson était le signe tangible des premiers chrétiens. L’autre, bien plus convaincant résidait dans la prière à laquelle ils participaient « d’un seul cœur » et la charité fraternelle de leur vie en commun. Les Actes des Apôtres nous décrivent des disciples de Jésus à part entière. Des hommes et des femmes qui ont su, à travers les hauts et les bas de leur existence unifier foi en Jésus et vie de tous les jours.

    Eugène de Mazenod désire voir ses compagnons « devenir d’autres Jésus Christ ». Pour que leur vie tout entière devienne prière et qu’advienne en eux et par eux le Règne de Dieu. Aucune place dans cette réalité unique pour une conduite à deux vitesses… On est chrétien une fois pour toutes. Notre existence toute entière doit en être le signe.

    Engageante, certes… et dérangeante, plus souvent qu’à son tour la profession totale de notre appartenance au Christ ! Et cependant indispensable pour cautionner la permanence du message évangélique.

    On a souvent parlé de la faiblesse d’un Dieu qui se fait pour nous petit enfant. Ici encore se manifeste la belle humilité avec laquelle il veut s’appuyer sur des messagers dont l’amour entraîne vers lui. Responsabilité écrasante pour nos propres forces s’il n’y avait la fidélité de Dieu !

    Mais, il y a Jésus et sa promesse d’être avec nous « jusqu’à la fin du monde ». (Mt 28 :20). Jésus qui n’attend que notre adhésion de chaque jour pour nous faire vivre « en lui, avec lui et en lui ».

    À sa suite, nous devenons des gens qui intriguent, des témoins qui donnent le goût de découvrir la source de la paix qui est en eux.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *