DIEU ET LES JEUX

Quand les jeunes gens jouaient selon l’esprit de l’Evangile, ils mettaient en œuvre un moyen efficace d’atteindre le salut. Eugène leur apprenait à trouver Dieu, présent dans tous les aspects de leur vie.

Art. 2. Il ne s’agit pour cela que de régler ces divertissements de façon que non seulement il ne s’y passe jamais rien dont Dieu puisse être offensé, mais encore qu’on s’y livre à la joie la plus franche, à la plus entière gaieté en vue de plaire à Dieu, se conformant en cela au précepte de l’apôtre qui porte que soit que nous mangions, soit que nous buvions, soit que nous fassions quelque autre chose que ce soit, nous le fassions au nom de Jésus-Christ Notre-Seigneur

Statuts, Chapitre IX – Des jeux et divertissements

Quel endroit merveilleusement vivant devait être la maison et le cloître d’Aix en Provence chaque fois que s’y réunissaient ces quelques centaines de jeunes. Les sœurs Carmélites avaient fondé cet endroit pour vivre leur relation à Dieu à travers leur style de vie centré sur la prière. Maintenant, les jeunes d’Aix continuaient cette tradition selon leur style de vie plein de jeunesse – et enrichissaient la communauté des Oblats.

 

« La joie n’est pas dans les choses, elle est en nous. »       Richard Wagner

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1 réponse à DIEU ET LES JEUX

  1. Denyse Mostert dit :

    Il est dans la vie des événements inattendus et le plus souvent tout simples auxquels je me refuse d’appliquer le nom de hasard. Ainsi, la soirée surprise passée hier chez un de mes fils, alors que j’ignorais totalement la direction qu’allaient prendre les propos d’Eugène de Mazenod ce matin.

    Toute une surprise en effet de voir arriver sur la table un jeu de dominos ! Pas sur ordinateur, non. Un vrai. Composé de ces pièces de bois à la facture soignée qui nous invitent à les manipuler doucement, presque tendrement, tout en calculant le mouvement le plus prometteur à faire. Après plusieurs parties, de guerre lasse, mais aussi empli de compassion envers la joueuse médiocre que je suis, mon partenaire s’est métamorphosé en professeur… Avec des résultats mitigés, mais le propos se trouve ailleurs…

    Il se trouve dans les moments de détente réelle procurés par les jeux, physiques ou autres. Des moments où l’enfant qui sommeille en chacun de nous peut s’exprimer librement et se donner à fond au seul présent. Pour quelques instants nous en oublions les choses plus difficiles de la vie. Chaque membre d’une équipe devient l’artisan d’une victoire commune, et les escarmouches qui ne manquent généralement pas d’arriver sont vite apaisées par l’humour ambiant et un éclat de rire après lequel chacun retourne vivement au calcul de sa stratégie.

    Ainsi doivent se passer les récréations des Congréganistes, avec tout le dynamisme et le besoin de dépassement de l’adolescence. Avec toute leur bonne humeur aussi, comme le mentionnent explicitement les Statuts. « Il ne s’agit pour cela que de régler ces divertissements de façon que non seulement il ne s’y passe jamais rien dont Dieu puisse être offensé, mais encore qu’on s’y livre à la joie la plus franche, à la plus entière gaieté… »

    Derrière ce « il ne s’agit pour cela que de… » qui semble minimiser quelque peu la préparation de ces jeux, il y a bien sûr l’apostolat des missionnaires et leur attention constante pour que la performance des jeunes sportifs soit en même temps l’union à Dieu et la communion entre eux qui se nomment prière.

    Nul besoin de développer la très ancienne notion de « l’esprit saint dans un corps sain ». Ne résume-t-elle pas admirablement le tout de notre nature humaine ? Et qu’il nous faut lui apporter tous nos soins, dans l’indispensable équilibre qu’elle réclame ?

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