Rechercher un mot
-
Articles récents
- MERCI ET AU REVOIR
- NOUS SOMMES NÉS POUR LA MISSION ET NOUS EXISTONS POUR ELLE (Constitution 5)
- LA MISSION DE DIEU A NOTRE FAMILLE OBLATE (Constitution 5)
- L’AVENIR DE « ST. EUGENE NOUS PARLE » EST EN JEU
- LES PAUVRES DE LA FAMILLE OBLATE SONT CEUX DONT LA CONDITION RÉCLAME À GRANDS CRIS UNE ESPÉRANCE DE SALUT (Constitution 5)
Commentaires récents
- Biermé dans MERCI ET AU REVOIR
- hugues hugues CHELMI dans J’ALLAI À LIVERPOOL OÙ M’ATTENDAIT UN AUTRE GENRE DE MERVEILLE
- Gérard Boudreault dans EUGENE DE MAZENOD : LA COMMUNICATION DE NOTRE PERE AVEC SES NOMBREUX ENFANTS
- Jean GOUDMAND dans PRIE COMME SI TOUT DÉPENDAIT DE DIEU – TRAVAILLE COMME SI TOUT DÉPENDAIT DE TOI.
- Marie-Paule Trichereau dans RÉCEPTION DE CES RÉFLEXIONS PAR COURRIEL
Archives
Méta
VOILÀ COMMENT L’IMPERFECTION D’UN SUJET PEUT CONTRARIER TOUTES LES COMBINAISONS DES SUPÉRIEURS ET JETER UNE SORTE DE PERTURBATION DANS L’ENSEMBLE DE SES OPÉRATIONS
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
QUELQUES-UNS VIENNENT PAR CURIOSITÉ, MAIS ILS SORTENT TOUJOURS ÉDIFIÉS ET CONTENTS, ET ILS REVIENNENT
Il est important de garder à l’esprit la raison pour laquelle le Fondateur a envoyé les Oblats dans les Îles Britanniques. Il avait trois motivations : 1/ coopérer au renouveau du catholicisme en Angleterre et faire revenir dans les églises catholiques ceux qui les avaient quittées; 2/ recruter et faire éclore les vocations pour de futurs Oblats anglophones; et 3/ faire jaillir une activité missionnaire dans l’ensemble des colonies britanniques à travers le monde.
Si nous continuons la lecture de la lettre de levée de fonds d’Eugène au Conseil de la Propagation de la Foi, certains des objectifs énoncés se rapprochent de ce que l’on a vu lorsqu’il décrit le travail des missions Oblates dans le Sud-Est de l’Angleterre.
Dans une précédente lettre le p. Daly me disait :
« Les choses vont à merveille [à Penzance]. Il est vraiment consolant de voir notre belle église tous les dimanches remplie de monde; presque jamais moins de trois ou quatre cents protestants de différentes sectes viennent nous entendre prêcher les vérités de notre Ste religion. Les temples protestants sont presque abandonnés, et notre église est toujours pleine lors même qu’il fait mauvais temps. Quelques-uns viennent par curiosité, mais ils sortent toujours édifiés et contents, et ils reviennent. Il y a, dans ce moment-ci, une tendance extraordinaire vers notre Ste religion. Les esprits sont tous en mouvement et cherchent la vérité avec une avidité inexprimable… Le St jour de Pâques a été vraiment un beau jour pour nous. (Après m’avoir donné les détails de cette fête il ajoute): Les protestants étaient enchantés de tout ce qu’ils ont vu et entendu, mais le soir, dès 2 heures, l’église s’est remplie des personnes les plus recommandables; il y avait au moins 500 personnes dans les bancs et 250 obligées de rester debout; au milieu de cette foule, presque toute protestante, le silence le plus profond a toujours régné, il n’y a pas eu le moindre désordre. Après le sermon et la bénédiction j’ai baptisé une famille toute entière composée de six personnes. Je ne puis vous peindre, etc. »
En relisant la lettre du p. Daly, je vois qu’il me parle de l’école qu’ils ont commencé à bâtir. Ils avaient déjà 30 enfants à cette époque et ils comptaient en recevoir un très grand nombre même protestants. Nouveau motif pour déterminer le Conseil à accorder à cette précieuse mission une somme plus forte que celle alloué[e] l’année dernière.
Lettre au Conseil de la Propagation de la Foi, Lyon, le 21 Juillet 1844, EO V n 88.
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
LA MOISSON SERA TRÈS ABONDANTE DANS TOUT CE PAYS ABANDONNÉ JUSQU’À CE JOUR
Contrairement aux lettres concernant les premières années au Canada, très peu de la correspondance entre le Fondateur et les Oblats d’Angleterre nous est parvenue. C’est très dommage parce que les missionnaires Oblats d’Angleterre avaient beaucoup de zèle et travaillaient dur, comme nous pouvons le constater dans les quelques documents qui nous restent.
Le Père Daly édifiait une église à Penzance, en Angleterre, et il demandait des fonds pour compléter son projet. L’évêque Mazenod écrivit à la Propagation de la Foi pour en demander.
Messieurs,
Je profiterai de cette occasion pour vous rappeler les besoins pressants et très pressants de la mission de Penzance en Cornouailles.
…Voici ce que m’écrit le p. Daly dans son style un peu anglais :
« Je suis bien aise de vous donner des nouvelles de notre mission qui, grâce à Dieu, ne peut pas être plus consolante. Nous avons ouvert deux nouvelles missions, une au village qui s’appelle St-Just, et l’autre dans un village où demeure une de nos familles converties; on l’appelle Goldsithney. J’ai ouvert la mission de St-Just le 9 de ce mois. J’y suis allé à pied avec le f. Dowlings et un de nos pauvres catholiques. Nous avons été bien reçus par les braves gens de St-Just qui tous travaillent dans les mines. Ce sont des gens simples mais leurs esprits sont empoisonnés par les mauvaises doctrines de leurs sectes et par conséquent ils ont beaucoup de préjugés contre notre Ste religion.
À peine suis-je entré dans une maison que j’ai été entouré de femmes et d’enfants. J’étais pour eux un vrai spectacle car ils n’avaient jamais vu [de] prêtre catholique. La maîtresse de la maison est la sœur d’une de nos converties, elle m’a bien reçu et se prépare elle-même pour le baptême. J’ai passé la journée très agréablement, je suis allé de maison en maison visitant les habitants du village. En général j’ai été bien reçu.
Il a été convenu que le sermon aurait lieu à 6 heures du soir, et je suis retourné à la maison où je devais prêcher. À cinq heures les femmes ont commencé à préparer la maison. De tous côtés on apportait des chaises et des bancs, bientôt elle a été remplie des personnes les plus respectables du village, et comme la maison ne pouvait pas contenir tout le monde, il a fallu enlever les fenêtres, et j’ai prêché à près de mille personnes qui toutes ont été fort contentes. Depuis, plusieurs sont venus me dire qu’ils étaient catholiques de cœur.
Dimanche prochain je baptiserai dix personnes, deux familles entières… J’ai baptisé une vieille femme de 90 ans… depuis ma dernière lettre j’ai reçu cinq autres personnes… Dimanche passé, deux ont fait leur première communion: une fille de 18 ans et un jeune homme de 21 ans. La fille deviendra une sainte… Il [y] a beaucoup d’autres choses très intéressantes par rapport à la mission, mais le temps me manque, je vous en parlerai dans ma première lettre.
Eugene conclut:
Vous voyez, Messieurs, combien il est important de soutenir de si heureux commencement. La moisson sera très abondante dans tout ce pays abandonné jusqu’à ce jour; mais tout serait perdu si le missionnaire ne faisait pas honneur aux obligations contractées. Prenez donc, je vous en prie, la chose à cœur. Je me repose sur votre zèle. Agréez-en d’avance mes remerciements ainsi que tous les sentiments avec lesquels j’ai l’honneur d’être, votre très humble et très obéissant serviteur.
Lettre au Conseil de la Propagation de la Foi, Lyon, le 21 Juillet 1844, EO V n 88.
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
CONCOUREZ TOUS À EXTIRPER CE VICE DÉTESTABLE QUI A FAIT TANT DE MAL PARMI VOUS
Le groupe de Missionnaires au Canada a été victime de critiques, de jugements néfastes à l’intérieur de la communauté et de placotage à l’extérieur. Eugène dénonce comment ce mauvais exemple a affecté les vocations de ceux qui auraient pu rejoindre la communauté.
Concourez tous à extirper ce vice détestable qui a fait tant de mal parmi vous et dont les nouveaux ont ressenti les funestes effets par l’entraînement de l’exemple. Si les vocations ne se sont pas multipliées, ne l’attribuez qu’à cela. Je m’étonne qu’un seul de ceux qui s’étaient d’abord présentés ait persévéré. Je regarde cela comme miraculeux, mais on se ressentira longtemps du mauvais air qu’ils ont respiré.
Ce n’est pas seulement le supérieur qu’il faut respecter, on doit se respecter aussi mutuellement et ne jamais se permettre la moindre observation défavorable sur qui que ce soit. On se déconsidère ainsi les uns les autres. Celui qui a voulu faire preuve de sagacité et se faire censeur en jugeant sévèrement son frère est jugé à son tour avec aussi peu de ménagements, et c’est ainsi que faute de charité on se rend méprisable à tour de rôle au grand scandale de tous, soit dedans soit dehors.
Lettre à Jean-Baptiste Honorat, le 18 Juillet 1844, EO I n 43
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
CÉLÉBRER LE 17 FÉVRIER COMME PÈLERINS DE L’ESPÉRANCE DANS LA COMMUNION
Lettre du Supérieur général à la Congrégation,
à l’occasion de l’anniversaire de l’approbation papale des Constitutions et Règles
Chers frères oblats, et toutes nos sœurs et frères engagés à vivre le charisme oblat,
Nous commémorons cet anniversaire dans le contexte de la pandémie en cours qui frappe le monde, en particulier les pauvres, et qui cause beaucoup d’anxiété, de frustration et de marginalisation. Cette situation exige de la flexibilité pour accepter et s’adapter aux changements dans notre mode de vie et nos ministères, imposés par des conditions indépendantes de notre volonté. Nous sommes témoins de divisions croissantes dans de nombreuses sociétés et dans l’Église. Le scandale des abus dans l’Église continue de se répercuter dans les médias. Des migrations massives, alimentées par la persécution religieuse, la guerre, l’injustice économique et le changement climatique affligent le monde. Dans ce contexte, nous reconnaissons la nécessité de cultiver la patience, l’intériorité, la discipline personnelle et la créativité. La crise nous appelle à la conversion et nous met au défi d’être fermement enracinés en Dieu et dans la communauté.
Dans ce scénario incertain, nous nous préparons à notre 37e Chapitre général qui, espérons-le, aura lieu ici en Italie, en septembre…. le thème du Chapitre est : PÈLERINS D’ESPÉRANCE EN COMMUNION. C’est un thème audacieux, compte tenu du contexte dans lequel nous vivons. Chaque mot de cette phrase ouvre sur de nombreuses images significatives, bibliques et ecclésiales, et évoque aussi des histoires qui nous viennent de la sagesse et de la culture populaire. Ce thème nous fournira de nombreux points de départ pour le partage de foi et l’animation, alors que nous nous préparons au Chapitre.
Père Louis Lougen, OMI
Supérieur général
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
BONNE FÊTE À VOUS TOUS
Lettre du Supérieur général à la Congrégation, à l’occasion de l’anniversaire de l’approbation papale des Constitutions et Règles
Chers frères oblats, et toutes nos sœurs et frères engagés à vivre le charisme oblat,
Nous célébrons avec beaucoup de joie et de gratitude le 196e anniversaire de l’approbation papale de nos Constitutions et Règles en tant que Missionnaires Oblats de Marie Immaculée ! Puissions-nous partager la conviction profonde d’Eugène de Mazenod que cette approbation était l’œuvre de la divine Providence ! Nous prions les uns pour les autres, afin de vivre fidèlement ce charisme précieux, don du cœur de saint Eugène qui aimait passionnément le Christ Jésus, l’Église et les pauvres. Je suis sûr que la Bienheureuse Vierge Marie nous sourit, nous aidant dans notre conversion à vivre notre charisme missionnaire avec une plus grande intégrité. Bonne fête à vous tous.
Père Louis Lougen, OMI
Supérieur général
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
NOUS CÉLÉBRONS AVEC BEAUCOUP DE JOIE ET DE GRATITUDE LE 196E ANNIVERSAIRE DE L’APPROBATION PAPALE DE NOS CONSTITUTIONS ET RÈGLES EN TANT QUE MISSIONNAIRES OBLATS DE MARIE IMMACULÉE !
Lettre du Supérieur général à la Congrégation,
à l’occasion de l’anniversaire de l’approbation papale des Constitutions et Règles
Chers frères oblats, et toutes nos sœurs et frères engagés à vivre le charisme oblat,
Nous célébrons avec beaucoup de joie et de gratitude le 196e anniversaire de l’approbation papale de nos Constitutions et Règles en tant que Missionnaires Oblats de Marie Immaculée ! Puissions-nous partager la conviction profonde d’Eugène de Mazenod que cette approbation était l’œuvre de la divine Providence ! Saint Eugène insista sur ce point dans une lettre aux Oblats de France, le 18 février 1826. Dans cette lettre, remplie de reconnaissance pour l’intervention de Dieu en notre faveur, il reconnaissait : « Tout chétifs que nous soyons, faibles et peu nombreux, nous avons néanmoins une existence dans l’Église pas moindre que celle des corps les plus célèbres, des sociétés les plus saintes. » C’est avec une foi profonde qu’Eugène a vu et cru le paradoxe évangélique : Dieu a choisi ce qui semblait faible et insignifiant pour la vaste mission d’évangélisation des pauvres…
Publié dans Uncategorized
Un commentaire
CE SONT DE VÉRITABLES SUPPÔTS DE L’ENFER QUI TRAVAILLENT À DÉTRUIRE L’ŒUVRE MÊME DE DIEU
Alors qu’une nouvelle mission promettante est à la veille de s’établir à Bytown; Eugène suggère fortement que les membres de la Communauté travaillent à refaire l’unité parmi eux. C’était ce mauvais exemple de désunion, amplifié surtout par le Père Baudrand et ses paroles indiscrètes, qui avait conduit à la perte de vocations. Eugène utilise un langage fort pour condamner ce genre de comportement.
Plus on est dans le cas d’étendre l’œuvre de Dieu, plus je recommanderai l’union, la charité, la plus parfaite régularité. Il serait temps que l’on comprît les devoirs de l’obéissance et que l’on apprît à respecter l’autorité. Maudits soient les murmurateurs, ces ‘susurrons’ décrits dans les Saintes Écritures. Le mal que font ces malheureux est incalculable, ce sont de véritables suppôts de l’enfer qui travaillent à détruire l’œuvre même de Dieu. Si jamais quelque voix s’élevait encore pour répandre ce venin, qu’elle soit étouffée sous un cri général de réprobation.
Lettre à Jean-Baptiste Honorat, le 18 Juillet 1844, EO I n 43
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
IL FAUT SUIVRE L’INDICATION DE LA GRÂCE ET NE RIEN VIOLENTER
Eugène avait souhaité que quelques Oblats soient autorisés à s’établir dans le Diocèse de Québec, mais l’Archevêque ne s’était pas montré favorable à cette proposition. Or, voilà qu’il change d’idée et qu’il permet aux Oblats de s’établir à Bytown (Ottawa).
Je me félicite bien vivement de la tournure qu’ont prises les affaires de l’établissement de Bytown. Il faut de la persévérance; tout ne peut pas réussir au gré de nos désirs aussitôt que nous le voudrions. Il faut suivre l’indication de la grâce et ne rien violenter.
Vous comprendrez facilement quelle a dû être ma joie quand vous m’avez appris que le diocèse de Québec s’ouvrait devant vous. Vous savez combien je désirais que ce moment arrivât.
La divine Providence a écouté nos vœux et voilà que vous y êtes introduits sous les meilleurs auspices. Qui aurait cru que vous seriez appelés par Mgr l’Archevêque lui-même, qu’il vous ferait un si aimable accueil ainsi que Mgr son Coadjuteur ! Tant il est vrai que le bon Dieu dispose les cœurs selon son bon plaisir, car il vous souvient qu’on vous représentait l’Archevêque comme redoutable et difficile à amener à ce qu’il n’a demandé lui-même.
Lettre à Jean-Baptiste Honorat, le 18 Juillet 1844, EO I n 43
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
IL FAUT MAINTENANT REPRENDRE COURAGE ET MARCHER À PLUS GRANDS PAS POUR ARRIVER AU POINT QUE L’ON AURAIT DÛ AVOIR DÉPASSÉ DE BEAUCOUP
Le Père Baudrand s’est repenti de ses mauvais comportements – le plus sérieux étant de toujours médire sur les difficultés intrinsèques qu’expérimentait la Communauté Oblate à Montréal. Eugène réalisa que la première conséquence de cette désunion était une absence de vocations à venir se joindre à la Communauté.
Est-ce donc que vos diocèses de Montréal et de Québec ne produiraient rien? Je sais que la connaissance de certaines misères qui auraient dû être cachées, ensevelies dans votre intérieur, ont pu détourner quelques vocations, mais à présent que chacun sera à son devoir il faut espérer que la bonne odeur de vos vertus attirera quelques sujets. C’est là le point; il faut tellement édifier par sa régularité, par sa modestie, par sa charité que les âmes qui cherchent la perfection puissent se promettre d’en rencontrer la pratique parmi vous.
Je n’ai jamais pu comprendre comment on avait pu perdre cela de vue. Il s’agissait pourtant d’un devoir essentiel auquel on ne pouvait manquer sans pécher très gravement.
Le Père Baudrand doit, dès lors, tout reprendre en changeant d’attitude :
Il faut maintenant reprendre courage et marcher à plus grands pas pour arriver au point que l’on aurait dû avoir dépassé de beaucoup.
Eugène lui pardonne et lui rappelle son soutien paternel.
Adieu, mon très cher fils, que Dieu bénisse toutes vos œuvres et vous conserve la santé. Je vous embrasse avec affection et je vous bénis en me recommandant à vos prières.
Lettre au Père Jean Baudrand (au Canada), le 1er Octobre 1844, EO I n 48
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire