APRÈS 150 ANS… QUI EST SAINT EUGÈNE?

EUGENE, PRÊTRE DES PLUS DÉLAISSES

© Laurent Girard / Studio Mazenod (2011) – Tableau du Jean-Jacques Martin

1812 : retour à Aix comme jeune prêtre, il va habiter dans la maison de sa mère

Ma grande occupation sera de l’aimer, mon plus grand soin de le faire aimer.

Notes de retraite, décembre 1812, E.O. XV n. 109

1813 : Commencement de son ministère auprès des plus délaissés de la Provence: les jeunes, les prisonniers, les gens qui ne parlaient que provençal.

Toute mon ambition était de me consacrer au service des pauvres et de l’enfance. Je fis ainsi mes premières armes dans les prisons, et mon apprentissage consista à m’entourer de jeunes enfants que j’instruisais. J’en formai un grand nombre à la vertu. J’en vis jusqu’à 280 groupés autour de moi, et ceux qui encore aujourd’hui se maintiennent fidèles aux principes que j’eus le bonheur d’inculquer dans leurs âmes et honorent leur foi dans les rangs de la société ou dans le sanctuaire, soutiendront longtemps soit à Aix soit dans les autres lieux où ils se sont dispersés, la réputation que cette congrégation s’était justement acquise tant que je pus lui donner mes soins.

Journal du 31 mars 1839, E.O. XX

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Une réponse à APRÈS 150 ANS… QUI EST SAINT EUGÈNE?

  1. Denyse Mostert dit :

    En 1812, l’Abbé de Mazenod rentre à Aix avec le désir toujours intact de faire connaître et aimer Jésus Christ aux pauvres qui ne le connaissent que peu ou prou et traînent une vie misérable et sans grande espérance.

    1813 marque le début d’un ministère auprès « des plus délaissés de la Provence: les jeunes, les prisonniers, les gens qui ne parlaient que provençal ».

    Qui sont ces ‘plus abandonnés’ vers lequel le jeune prêtre va se tourner ?

    Comme dans toute situation de conflit, les enfants sont les premiers touchés. Non pas seulement la génération naissante pour laquelle il existe peu de chance d’entendre parler de Jésus Christ, mais aussi les jeunes qui ont eu à subir les sévices de la Révolution et en sont sortis, blessés et probablement désabusés. À ceux-là, la Congrégation de la Jeunesse va offrir joie de vivre et idéal.

    Derrière la dureté du monde carcéral. Eugène détecte la souffrance désespérée de tous ces prisonniers politiques et détenus de droit commun, Il n’aura de cesse de leur parler d’une vie à qui la miséricorde divine peut redonner son sens.

    Le célèbre sermon en provençal de la Magdeleine pendant le carême 1813 et la fondation des Missionnaires de Provence établissent clairement combien est grand son souci de rejoindre tous ceux-là pour qui tout enseignement en français demeure lettre morte.

    On peut facilement deviner à quels commentaires, à quelles controverses une évangélisation aussi inédite qu’audacieuse a pu donner lieu dans l’entourage de l’Abbé de Mazenod.

    Aujourd’hui, ne pouvons-nous demander à notre saint Fondateur de nous donner l’audace de faire connaître et aimer Jésus Christ par des voies qui peuvent nous paraître bien incertaines parce que jamais empruntées jusqu’ici ?

Répondre à Denyse Mostert Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *