Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. (Jean 6: 56)
Quelle belle image de communion nous donne l’Évangile d’aujourd’hui (Jean 6,52-59) ! Ce que nous mangeons devient totalement une partie de notre être. Jésus est le Pain de Vie qui nourrit son peuple par une communion qui les unit physiquement et dans tous les autres sens. Une communion de vie les uns dans les autres.
Saint Eugène réfléchit sur la communion dans une réflexion sur la fête de la Toussaint:
Une des pensées qui me frappent le plus dans notre sainte religion, c’est la pensée de sa catholicité; mon esprit embrasse l’immense étendue de la terre et partout il compte des frères, on désignerait à peine un seul lieu habité où la qualité de fils de Jésus-Christ et de son Eglise ne fît recevoir le chrétien comme un envoyé du Seigneur, et où les soins de la plus ardente charité ne lui fussent prodigués au nom de Celui en qui tous les cœurs qui ont vu la lumière sont réunis…
Qu’elle est admirable cette communion qui ne fait de l’univers entier qu’une seule et grande famille dont les intérêts sont communs, les besoins pareils, les secours mutuels.
Le Pain de Vie est rompu pour les autres. Ainsi nous rappelons que notre communion avec Jésus contient l’élément d’être rompu pour les autres – ce dont la pandémie nous fait prendre conscience.
LA COMMUNION, UNE SEULE ET GRANDE FAMILLE…
Publié le mai 1, 2020 par franksantucci
« Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. » (Jean 6: 56) Ces mots sont devenus le fondement de notre foi en Jésus-Christ.
« Si le Christ n’est pas ressuscité, notre foi est vaine… » a dit le grand Paul dans son Épitre aux Corinthiens. (1 Cor) Et sa vie a prouvé qu’il croyait en Jésus Christ Ressuscité jusqu’à lui consacrer sa vie. Et nous les chrétiens avons choisi de croire à sa suite.
En lisant la réflexion du P. Frank Santucci, je reste surprise de sa comparaison entre la Promesse de Pâques et celle de la Vie éternelle dont nos proches défunts jouissent déjà. L’Eucharistie devenant ainsi le lien puissant qui nous réunit tous en Église.
Bien proche de nous, Eugène de Mazenod a écrit : « Une des pensées qui me frappent le plus dans notre sainte religion, c’est la pensée de sa catholicité… » Il pense alors à « l’immense étendue de la terre » et à tous ses frères qui l’habitent et à ces quelques lieux qui un jour verront l’arrivée d’autres envoyés du Seigneur.
Ceci est bien tout le contraire du confinement édicté par les spécialistes de cette pandémie que nous traversons.
Respectons ces consignes et bientôt la santé revenue nous enverra de nouveau dans les bras de nos frères et sœurs. Comme le souhaitait le Fondateur nous formerons à nouveau «une seule et grande famille dont les intérêts sont communs, les besoins pareils et les secours mutuels. » Ensemble nous chanterons alors toute notre Reconnaissance au Seigneur…