OÙ PEUT-ON ACHETER DU PAIN POUR QUE CES PERSONNES PUISSENT MANGER?

« Jésus regarda autour de lui et vit une foule nombreuse venir à lui. Alors il demanda à Philippe : Où pourrions-nous acheter assez de pain pour nourrir tout ce monde ? » (Jean 6: 5)

Nous connaissons bien ce récit de l’Évangile d’aujourd’hui (Jean 6,1-15) où Jésus multiplie les pains et les poissons et nourrit la foule. Comme nous le voyons dans les versets qui suivent ce passage, Jésus faisait référence à une alimentation holistique : nourriture physique et spirituelle. Aujourd’hui, quand nous nous trouvons encore isolés, concentrons-nous sur la nourriture de la Parole de Dieu.

Citant le prophète Amos 8,11 : « Voici venir des jours où je répandrai la famine dans le pays, on aura faim et soif, non pas de pain ou d’eau, mais faim et soif d’entendre |la Parole de Dieu. » St. Eugène écrit:

Souvent l’action de la grâce devant la prédication évangélique et les cœurs touchés éprouvent aux premiers accents de cette prédication merveilleuse le besoin de s’ouvrir […] pour recueillir la divine semence»

Mgr de Mazenod, Mandement de 1844.

Que ce jour soit une occasion pour nous de passer du temps à nous ouvrir pour recevoir la semence divine – et la partager.

Que ce soit aussi un jour où nous prenons conscience des gens de notre quartier qui répètent les paroles de Jésus : « Où pouvons-nous acheter du pain pour que ces gens puissent manger ? » et répondons généreusement aux besoins d’une banque alimentaire ou d’un programme d’alimentation dans notre région.

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Une réponse à OÙ PEUT-ON ACHETER DU PAIN POUR QUE CES PERSONNES PUISSENT MANGER?

  1. Denyse Mostert dit :

    OÙ PEUT-ON ACHETER DU PAIN ?
    Publié le avril 24, 2020 par franksantucci

    Les Écritures savent, d’après les signes présents, ce qui se passera demain. Ainsi le prophète Amos : « Dans le pays, on aura faim et soif, non pas de pain ou d’eau, mais faim et soif d’entendre |la Parole de Dieu. »

    Ainsi il y a peu, chacun de nous pouvait voir que les mœurs se sont relâchées au point d’enlever le goût de regarder les besoins autour de nous et surtout d’y remédier. Comme si nous vivions avec pour devise le « chacun pour soi » qui enferme de plus en plus dans notre petit confort. Et, si d’aventure nous nous risquions à un geste qui peut aider, combien de fois avons-nous compris qu’en dehors de soulagement physique bien réel, c’est aussi de Parole de Dieu qu’avaient faim ceux qui avait besoin d’aide.

    Les médias du Québec ont, dirait-on, pris sur eux d’instruire les gens de la vraie situation engendrée par la pandémie. Certains le font avec un soin louable nous permettant de répondre à ce qui rentre dans nos capacités. Un bravo pour nos gouvernants et le « Point de Presse » servi quotidiennement. Et à ces journalistes qu’on ne se prive pas d’écorcher de temps à autre. Sans oublier ces apôtres qui, du fond de leur confinement, voient leur cœur s’ouvrir. Avec Eugène, tous pourront écrire : « Souvent l’action de la grâce devant la prédication évangélique et les cœurs touchés éprouvent aux premiers accents de cette prédication merveilleuse le besoin de s’ouvrir […] pour recueillir la divine semence.» (Mgr de Mazenod, Mandement de 1844.)
    Tous ces missionnaires ont pris à cœur de vivre et de partager les valeurs évangéliques voyant combien est grande cette Miséricorde divine qui met à notre portée le moyen de continuer à faire Église du fond de nos institutions de santé et de nos maisons fermées.

    Tous pourront aussi dire avec Frank Santucci : « Que ce jour soit une occasion pour nous de passer du temps à nous ouvrir pour recevoir la semence divine – et la partager. »

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