À CHAQUE HEURE DU JOUR ET DE LA NUIT, NOS PÈRES SONT EXPOSÉS À ÊTRE ATTEINTS PAR CE MAL CRUEL QUI NE PRÉVIENT PAS DE SON ARRIVÉE

La préoccupation d’Eugène n’était pas seulement pour les victimes du choléra et leurs familles qui en souffraient, mais aussi pour tous les membres de sa famille Oblate qui affrontaient eux-mêmes le danger en administrant les sacrements à ceux qui étaient atteints de cette maladie contagieuse. Il écrivit alors à chaque communauté Oblate en leur demandant de prier pour leur propre santé, les uns pour les autres.

Comme le danger est incessant et qu’à chaque heure du jour et de la nuit nos Pères sont exposés à être atteints par ce mal cruel qui ne prévient pas de son arrivée, à l’issue de chaque exercice de communauté vous direz en commun un Pater et un Ave avec le Sub tuum et l’oraison Defende, un Gloria Patri à notre protecteur saint Joseph et un Angele Dei. Tous les jours, semi-double, vous direz la collecte, etc., pro Congregatione et familia. Telles sont les prières que j’intime dans toutes nos maisons

Puisque Père Mille et sa communauté vivaient dans un sanctuaire Marial, il ajouta:
vous y ajouterez, à raison de votre position si heureuse aux pieds de Marie, une visite quotidienne en communauté dans le sanctuaire où vous réciterez avec le plus de ferveur qu’il vous sera possible les litanies de notre bonne Mère.

Assuré qu’en tant que famille oblate, ils se soutenaient mutuellement en face du danger, ils pouvaient à présent accomplir leur ministère en solidarité avec ceux qui avaient grand besoin de reprendre courage.

Après cela, nous nous jetterons avec confiance dans le sein de la divine Providence, acquiesçant d’avance de tout notre cœur à tout ce qu’il lui plaira de disposer de nous …

Lettre à Jean-Baptiste Mille, le 19 juillet 1835, EO VIII n 524

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1 réponse à À CHAQUE HEURE DU JOUR ET DE LA NUIT, NOS PÈRES SONT EXPOSÉS À ÊTRE ATTEINTS PAR CE MAL CRUEL QUI NE PRÉVIENT PAS DE SON ARRIVÉE

  1. Denyse Mostert dit :

    Les Oblats qui vivent dans les zones atteintes par l’épidémie sont naturellement l’objet des craintes d’Eugène de Mazenod, par les journaux que lui envoie Henri Tempier et par une correspondance assidue.

    De son côté, Eugène désire que chacun soit au courant des exercices de piété. Le 19 juillet 1835, il avise le P. Mille des exercices de piété à faire, en communauté spécifie-t-il, ce qui met l’accent sur le pouvoir qu’il donne à ceux qui prient ensemble.

    Les exercices, semblables pour tous, se feront au même moment de la journée soulignant ainsi le sentiment d’appartenance de chacun à la « famille oblate » si chère au cœur du Fondateur et sûr de la force d’une supplication qui s’étend ainsi entre tous.

    Les Oblats accompliront ce qui est demandé à chacun, en solidarité avec ceux que la maladie empêcherait de prier. Leurs offrandes seront applicables à tous et leur fera adhérer en premier à la Volonté de Dieu. N’est-ce pas là une prière semblable à celle-là que Jésus enseignait à ses disciples ?

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