EUGENE ET LA RÉSURRECTION: LA JOIE QUI RETENTISSAIENT A MES OREILLES ET QUI PENETRAIENT JUSQU’AU FOND DE MON CŒUR

Le jour de Pâques nous nous trouvâmes à l’Eglise à 4 heures du matin pour y chanter Matines Laudes et Primes. Après Primes on chanta une première Grand-Messe à laquelle le séminaire communia…
Nous y retournâmes à dix heures 3,4 pour la seconde Grand-Messe à laquelle je fus encore crucifère. La cérémonie ne finit qu’à une heure et demi. Les Vêpres commencèrent à quatre heures, ensuite le sermon puis le salut, bref nous ne rentrâmes au séminaire qu’à huit heures et demie. En calculant toutes ces heures vous en trouverez douze et quelque chose en sus passées à l’église, mais vous ne pourrez que difficilement calculer le bonheur que j’ai éprouvé pendant ce temps qui m’a paru s’écouler comme une minute.
Je jouissais dans le superbe Temple où je me trouvais aux accents de la joie qui retentissaient à mes oreilles et qui pénétraient jusqu’au fond de mon cœur;

Lettre à sa mère, 4 avril 1809, EO XIV n 50

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1 réponse à EUGENE ET LA RÉSURRECTION: LA JOIE QUI RETENTISSAIENT A MES OREILLES ET QUI PENETRAIENT JUSQU’AU FOND DE MON CŒUR

  1. Denyse Mostert dit :

    Pâques 1809 – Au Séminaire, l’Office divin se célèbre au complet suivi d’une Grand Messe pendant laquelle les étudiants communient avant de revenir pour la seconde Messe où Eugène est désigné pour porter la croix. Il tient à ajouter : « Les Vêpres commencèrent à quatre heures, ensuite le sermon puis le salut, bref nous ne rentrâmes au séminaire qu’à huit heures et demie. »

    Marie-Rose aura peut-être trouvé bien long le temps de ces célébrations; ou alors, connaissant son fils, se sera-t-elle réjouie de la joie qui ne pouvait manquer de l’habiter… Durant les douze heures de présence à l’église, le temps lui « a paru s’écouler comme une minute », écrira d’ailleurs Eugène dans sa lettre du 4 avril. Il aura des mots significatifs pour décrire son allégresse : « Je jouissais dans le superbe Temple où je me trouvais aux accents de la joie qui retentissaient à mes oreilles et qui pénétraient jusqu’au fond de mon cœur. »

    On peut trouver surannés les mots du séminariste Eugène de Mazenod, il n’en reste pas moins vrai que la Joie de ce matin de Pâques continue à habiter ceux qui ont foi en la Résurrection.

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