LE BUT DE LA FORMATION : APPRENDRE COMMENT ÊTRE PLEINEMENT EN DIEU

Eugène avait l’habitude de passer les jours autour du Premier Vendredi de chaque mois au sein de la communauté d’Aix. Après cette visite particulière, il écrivait avec joie à propos de son expérience avec les novices – ces jeunes hommes qui étaient impliqués dans l’année intensive de formation pour devenir des Missionnaires.

Ce qui me console, c’est que la vie que nos novices mènent dans la Société est une vie si régulière, si pleine devant Dieu, que l’on pourrait la regarder comme une retraite continuelle.

Lettre à Hippolyte Courtès, 8 juin, 1824, EO VI n. 142

Il insistait sur l’importance de cette année comme une période visant à poser les fondations pour vivre de façon à être et à faire tout pour Dieu. Si les novices apprenaient comment « être tout pour Dieu », cette attitude intérieure les accompagnerait à travers toute leur vie missionnaire, peu importe qu’ils soient affairés ou non.

Ce souci d’Eugène pour chacun de nous se poursuit aujourd’hui :

Les Oblats ne réalisent l’unité de leur vie qu’en Jésus Christ et par lui. Ils sont engagés dans des services apostoliques très variés, et en même temps chaque acte de leur vie est l’occasion d’une rencontre avec le Christ qui, par eux, se donne aux autres et, par les autres, se donne à eux.”      CC&RR, Constitution 31

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1 réponse à LE BUT DE LA FORMATION : APPRENDRE COMMENT ÊTRE PLEINEMENT EN DIEU

  1. Denyse Mostert dit :

    À travers des contrariétés de toutes sortes, un grand sujet de réconfort chez Eugène de Mazenod. « Ce qui me console, écrit-il au P. Courtès, c’est que la vie que nos novices mènent dans la Société est une vie si régulière, si pleine devant Dieu, que l’on pourrait la regarder comme une retraite continuelle. »

    Aujourd’hui encore, “ les Oblats ne réalisent l’unité de leur vie qu’en Jésus Christ et par lui. » (CC&RR, Constitution 31) On ne peut nier non plus qu’il est impératif pour tout chrétien de rechercher une telle harmonie.

    Voici qui se vit aisément en retraite. Qu’en est-il lors des multiples tâches viennent mobiliser toutes les forces vives ? La régularité peut bien en prendre un coup, la fatigue affadir les élans du cœur vers le Seigneur, mais lui demeure, toujours « plus grand que notre cœur ».

    À ce sujet, un ami atteint de maladie dégénérative par surcroît très douloureuse me confiait un jour. « La maladie est devenue ma prière. Je l’offre et j’essaie de la vivre, du mieux que je peux, en disciple de Jésus Christ.

    C’est ce « du mieux que je peux » que Dieu attend de nous. Il nous incombe de continuer à croire, même et surtout quand il nous paraît lointain, qu’il veille et nous garde en sa présence.

    À ce « tout pour Dieu » qu’est l’oblation, le Seigneur ne peut-il répondre en étant à son tour « tout pour nous » ?

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