LES PAUVRES PRISONNIERS ONT DES DROITS BIEN ACQUIS À LA CHARITÉ DE LA SOCIÉTÉ

Eugène s’écrit un mémo à lui-même en méditant sur la Règle Oblate:

Encore une fois : « On ne perdra jamais de vue qu’une des fins principales de l’Institut est de venir au secours des âmes les plus abandonnées. À ce titre, les pauvres prisonniers ont des droits bien acquis à la charité de la Société » (Art. 1, De Min. in carc. det. praestando).

Notes de retraite, Octobre 1831, EO XV n. 163

Dès les premiers jours, les Oblats se sont impliqués dans le ministère du soutien aux prisonniers, et cela continue jusqu’à présent. En écrivant ceci, je me réjouis d’apprendre par les nouvelles, qu’en Zambie, tout le ministère des prisons a été dévolu aux Oblats : le soin pastoral des prisonniers eux-mêmes, de leurs familles, et des prisonniers qui sont retournés en société. C’est une responsabilité énorme fortifiée par l’intercession de Saint-Eugène et de tous les Oblats dans le ciel qui ont, eux-aussi, accompli ce ministère durant leur vie.

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

1 réponse à LES PAUVRES PRISONNIERS ONT DES DROITS BIEN ACQUIS À LA CHARITÉ DE LA SOCIÉTÉ

  1. Denyse Mostert dit :

    Des prisonniers, tous les pays connaissent… Même chez nous, au Canada, même dans la Belle Province du Québec, même en région les prisons ne manquent pas de locataires, qui tout en purgeant l’une ou l’autre peine, ont droit à des égards de la société. Pas question ici de faire une appréciation diluée des fautes de chacun. Un acte illégal demeure illégal. Il reste juste se rendre apte à différencier le prisonnier de la faute commise.

    Le jugement du tribunal étant rendu, nous pouvons réfléchir à la souffrance qui l’accompagne. Une situation extrême en est le plus souvent la source. La connaître permet de mieux comprendre le prisonnier, de réviser des opinions drastiques et à l’occasion d’y apporter une aide plus adéquate. Les motifs peuvent surprendre; il convient de nous demander de quelle manière nous aurions réagi dans un cas semblable.

    « On ne perdra jamais de vue qu’une des fins principales de l’Institut est de venir au secours des âmes les plus abandonnées. À ce titre, les pauvres prisonniers ont des droits bien acquis à la charité de la Société », écrit Eugène de Mazenod dans ses Notes de Retraite 1831. C’est cela vivre le charisme des Oblats de Marie Immaculée.

Répondre à Denyse Mostert Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *