INSPIRÉ PAR L’EXEMPLE

Eugène jubile en recevant les lettres de la part des Oblats qui évangélisent à Roquevaire et qui partagent leurs joies missionnaires avec lui.

Je n’ai pas besoin de vous dire combien je bénis le Seigneur de tout ce qu’il opère par votre ministère; nous en sommes tout transportés de joie, comme si c’était nouveau pour nous. J’ai lu la lettre de nos Pères en communauté, après l’explication de la Règle; il y a là de quoi encourager nos bons novices à travailler à l’acquisition des vertus qui doivent être la base de l’édifice de la vie d’Oblats; je crois bien que l’eau leur venait à la bouche.
La mission continue aussi dans notre église ; il y faudrait dix confesseurs en permanence et nous ne sommes que trois moitiés.

Lettre à  Hippolyte Guibert, le 20 mars 1827, EO VII n 267

 Eugène partageait toujours les lettres des missionnaires avec la communauté, et spécialement avec les jeunes en formation oblate. L’écoute au sujet des aventures de leurs frères Oblats aînés rendaient les plus jeunes impatients de sortir et de commencer à être missionnaires eux-mêmes. Nous touchons ici quelque chose de l’émoi des Actes des Apôtres et des premières années du temps apostolique. Dans le futur quand les missionnaires Oblats iront en Amérique du Nord, en Afrique ou en Asie, leurs lettres deviendront une source continuelle de stimulant pour les nouveaux membres de la Congrégation des Oblats d’en faire autant. Aujourd’hui, en réfléchissant sur les 200 années de la vie missionnaire Oblate, la vie, la générosité et les réalisations des milliers de membres de la famille Mazenodienne nous invitent à une réponse enthousiaste.

 

“Ne dis pas seulement à tes enfants d’être actifs, de sortir et de jouer. Conduis-les par ton exemple.”   Summer Sanders

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1 réponse à INSPIRÉ PAR L’EXEMPLE

  1. Denyse Mostert dit :

    (Lettre à Hippolyte Guibert, le 20 mars 1827)

    Voici qui me ramène à l’époque où une correspondance régulière avec mes parents franchissait régulièrement l’Atlantique. La lecture s’en faisait en famille; La moindre nouvelle prenait un impact particulier auquel une réponse ne tardait pas à être envoyée.

    ‘’Eugène jubile’’ écrit Frank Santucci. Le temps consacré au diocèse de Marseille ne l’isole nullement des siens. Comment ne pas être heureux de la correspondance assidue qui le tient au courant de la vie de ses chers missionnaires ? Comment aussi ne pas partager sa joie avec la communauté ?

    En ce 20 mars 1827, au P. Guibert, maître des novices de juillet 1826 au printemps 1828 (*) Eugène écrit : «… je bénis le Seigneur de tout ce qu’il opère par votre ministère; nous en sommes tout transportés de joie, comme si c’était nouveau pour nous. » Et il ajoute : » J’ai lu la lettre de nos Pères en communauté, après l’explication de la Règle; il y a là de quoi encourager nos bons novices… »

    Combien par la suite, alors que ses missionnaires vont essaimer aux quatre coins de la planète, le Fondateur se réjouira-t-il pour cette communion soigneusement entretenue ! Et combien devons-nous être étonnés de l’énormité de la tâche de maintenir un lien constant avec tous en un temps où le courrier était sujet à de multiples imprévus !

    Chaque document, chaque mot, chaque virgule y prenait toute sa dimension. Bénis soient Eugène de Mazenod, sa plume infatigable et les archivistes qui ont fait parvenir jusqu’à nous les écrits du Fondateur. Des mots bientôt bi-centenaires qui ont gardé intacte leur capacité de soulever le zèle missionnaire.

    (*) http://www.omiworld.org/dictionary.asp?v=6&vol=1&let=G&ID=235

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