L’ORAISON: UNE COMMUNION AVEC TOUS CEUX QU’ON AIME DANS LA PRÉSENCE AIMANTE DE JÉSUS

En pèlerinage à Loreto, nous voyons le style normal de prière  en action d’Eugène, toujours centré sur les autres. Toute sa vie, il a toujours essayé d’être éveillé à la présence de Dieu dans son cœur en tout ce qu’il faisait – et il portait tous ceux qu’il aimait dans le même cœur: sa famille Oblate et sa famille naturelle.

Ce matin j’ai eu le bonheur d’offrir le saint sacrifice dans la précieuse maison où le Fils de Dieu s’est incarné… c’est donc pour la famille que j’ai appliqué, en étendant mon intention jusqu’à ceux qui sont dignes d’en faire partie…

Un important moment pour Eugène, chaque soir, est ce que nous appelons l’oraison. Un temps de communion avec tous ceux qui lui sont proches dans la présence eucharistique de Jésus. (cf. http://www.Eugenedemazenod.net/fra/?p=812  et d’autres entrées sur le website  à l’item “oraison”)

Tous nos amis ne seront pas surpris que je me sois occupé d’eux dès hier dans la sainte chapelle, en adressant une petite prière pour chacun d’eux en particulier. Je n’en suis sorti que lorsque la fatigue m’y a forcé.
La piété des fidèles qui vont et viennent dans la chapelle, et qui n’en sortent pas qu’ils n’aient baisé les murs à plusieurs reprises, avec une effusion d’affection très touchante, inspire je ne sais quoi de tendre, et vous porte à entrer dans leurs sentiments.

Lettre à Henri Tempier, le 7 Mai 1826, EO VII n 239

 

“La poésie est pour moi Eucharistie. Vous prenez la souffrance de quelqu’un d’autre dans votre corps, sa souffrance vient dans votre corps, et. ce faisant, vous partagez, vous communiez et vous devenez communauté avec les autres.”              Mary Karr

Ce contenu a été publié dans Uncategorized, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

1 réponse à L’ORAISON: UNE COMMUNION AVEC TOUS CEUX QU’ON AIME DANS LA PRÉSENCE AIMANTE DE JÉSUS

  1. Denyse Mostert dit :

    Loreto, lettre à Henri Tempier, le 7 Mai 1826

    Si on en revient à la contemplation des « Exercices dans la vie courante », on peut ‘voir’ Jésus de passage chez ses parents à Nazareth. Marie et Joseph n’ont sûrement pas manqué de lui demander des détails. Intérêt tout naturel ! Qui, à leur place, n’aurait désiré s’enquérir de la vie d’un jeune homme tellement différent des autres ? Comment n’auraient-ils pas cherché à découvrir dans ses récits le fil qui le rattachait aux évènements extraordinaires de sa conception et de sa petite enfance ? Il apparaît certain qu’ils vont ainsi saisir davantage une mission à qui le Père si souvent mentionné vient donner une dimension ò combien différente de nos interprétations humaines. En esprit, ils vont plus étroitement encore accompagner Jésus sur les routes de Galilée.

    Communion qui n’est pas étrangère à Eugène de Mazenod. En effet, en 1817 déjà, il écrivait à Henri Tempier : « Presque tous les soirs je suis avec vous devant le Saint-Sacrement quand vous faites la prière du soir. Je me délecte dans cette pensée dans la chapelle de M. Liautard où je vais à cette heure-là adorer notre divin Maître. Pensez à moi dans ce moment. » Et il ajoutait avec une note d’humanité bien touchante : «C’est ma seule consolation, car je m’ennuie loin de vous; rien ne me dédommage de notre séparation. » (*)

    Loreto, sera bien davantage qu’une petite halte sur le chemin du retour vers la France. Eugène se souviendra de « la piété des fidèles qui vont et viennent dans la chapelle, et qui n’en sortent pas qu’ils n’aient baisé les murs à plusieurs reprises, avec une effusion d’affection très touchante, inspire je ne sais quoi de tendre, et vous porte à entrer dans leurs sentiments ». Ce qui aurait pu n’être que l’arrêt bienvenu d’un long voyage devient pour le Fondateur lieu privilégié où se retrouver aves les siens.

    Parce qu’il a laissé parler sa foi, Eugène a touché l’invisible présence de Dieu. Son cœur s’est mis à l’unisson et il a confié au Seigneur tous ceux qu’il aimait tant.

    (*)http://www.eugenedemazenod.net/fra/?p=812

Répondre à Denyse Mostert Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *