Après quatre mois d’activité fiévreuse, Eugène pouvait annoncer que le texte du bref d’approbation était prêt à être signé par le Pape! Mission accomplie!
LETTRE APOSTOLIQUE DE L’APPROBATION DONNÉE À L’INSTITUT, RÈGLES ET CONSTITUTIONS DES MISSIONNAIRES OBLATS DE LA TRÈS SAINTE ET IMMACULÉE VIERGE MARIE, PAR NOTRE SAINT PÈRE LÉON XII, PAPE PAR LA DIVINE PROVIDENCE.
Eugène l’annonce à Henri Tempier:
Je veux finir ma lettre aujourd’hui pour qu’elle puisse partir demain. Le texte du bref est maintenant prêt; Mgr. Capaccini l’a prise avec lui pour être signée par le Pape. Peut-être que c’est déjà chose faite. Je n’ai plus rien à faire.
Lettre à Henri Tempier, le 20 Mars 1826, EO VII n 231
Avec cette reconnaissance, les Oblats pouvaient maintenant envisager l’avenir sur une base solide, quels que soient les obstacles semés sur leur route par des forces externes.
À cause de l’importance historique de ce document, je le publierai par tranches dans les jours à venir.
“Vous ne pouvez pas bâtir un grand édifice sur de faibles fondations. Vous devez avoir une fondation solide si vous projetez d’avoir une forte superstructure.” Gordon B. Hinckley
Heureuse conclusion de ce que j’aime appeler « l’aventure romaine » tant le déroulement a donné lieu à bien des émotions et à la ténacité proverbiale d’Eugène de Mazenod. La lettre à Henri Tempier se termine sur des accents triomphants. « Je n’ai plus rien à faire », conclut Eugène… Tout au moins en ce qui conserne son effort personnel pour faire avancer l’approbation de la Congrégation… Car pour les Oblats s’ouvre un nouvel avenir plein d’assurance dans lequel ils vont pouvoir plus que jamais vivre le « tout pour Dieu ».