ROME : LA CAPITALE DU CHRISTIANISME

Eugène arriva enfin à Rome le 26 novembre. C’était sa première visite à Rome et il était rempli d’un sens d’admiration par le fait d’être là. Dans chaque lettre qu’il y écrivit et dans le Journal qu’il y tint à chaque jour, il décrit ses nombreuses visites et ses expériences au sein de cette cité qu’il appelle « la capitale du monde chrétien. » Il écrivait ainsi à Hippolyte Courtès :

Crève l’avarice, mon cher Courtès, et quoique le port de ma lettre doive te ruiner, je ne résiste pas à l’envie de t’écrire et de dater mon épître de la capitale du monde chrétien. Ce titre est dû à cette belle ville de Rome, non seulement parce qu’elle est le siège du Vicaire de Jésus-Christ, du chef visible de l’Eglise, mais aussi parce qu’elle est en quelque sorte un Compendium du christianisme.

Lettre à Hippolyte Courtès, 6 décembre 1825, EO VI n.210

 À mesure que nous examinons quelques-uns de ses écrits, nous allons découvrir quelque chose de l’émerveillement avec lequel Eugène fit l’expérience de cette cité.

( On peut découvrir la version complète de ses écrits sur ce sujet dans les sections des Volumes 6 et 7 sur http://www.omiworld.org/ecrits-oblats.asp)

 

« Celui qui ne peut plus s’arrêter pour admirer et demeurer ravi d’admiration, n’est plus bon que mort; ses yeux sont fermés. »   Albert Einstein

Ce contenu a été publié dans LETTRES, avec comme mot(s)-clé(s) . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

1 réponse à ROME : LA CAPITALE DU CHRISTIANISME

  1. Denyse Mostert dit :

    1825.
    Rome ! Enfin ! Eugène de Mazenod trouve la récompense du long et pénible voyage depuis Aix. Il jubile. Il lui faut partager. Et il le fait dans le style exubérant qui n’appartient qu’à lui.

    Ainsi commence sa lettre : « Crève l’avarice, mon cher Courtès, et quoique le port de ma lettre doive te ruiner, je ne résiste pas à l’envie de t’écrire et de dater mon épître de la capitale du monde chrétien. » Il me semble voir le sourire d’Hyppolite Courtès à la lecture de ces lignes !

    Les raisons coulent de source sous la plume d’Eugène. Rome, c’est d’abord et avant tout la ville des successeurs de Pierre. Il y a les temples, «tous plus beaux, plus riches, plus imposants les uns que les autres, « qu’il fallait préparer à Dieu sur la terre », les monuments élevés aux martyrs, les catacombes et tant d’autres merveilles que ceux qui ont eu le bonheur de séjourner dans la Ville Sainte ont pu contempler…

    Émerveillement du premier contact d’Eugène avec Rome… Émerveillement de trouver un tel enthousiasme chez un homme chargé de lourds soucis… Invitation à accueillir chaque instant de bonheur qui vient s’offrir à nous…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *