QUI EST SAINT EUGÈNE? UN PRÊTRE QUI AIMAIT DE L’AMOUR DE JÉSUS-CHRIST

“Comme par une forte secousse étrangère” il ressent de plus en plus l’appel à être prêtre et il décide de quitter Aix, pour entrer au séminaire:

… la vocation qui m’appelait à me dévouer au service et au bonheur de mon prochain que j’aimais de l’amour de Jésus-Christ pour les hommes.

Journal du 31 mars 1839, E.O. XX

1808 : Séminariste à Saint Sulpice, à Paris:

Je me suis dévoué au service de l’Église parce qu’elle était persécutée, parce qu’elle était abandonee

Lettre à son père, E.O. XV n. 129

Le 21 décembre 1811, ordination sacerdotale à la cathédrale d’Amiens:

Mon Dieu, c’en est fait désormais et pour toute ma vie. Vous, vous seul serez l’unique objet auquel tendront toutes mes affections et toutes mes actions. Vous plaire, agir pour votre gloire, sera mon occupation journalière, l’occupation de tous les instants de ma vie. Je ne veux vivre que pour vous, je ne veux aimer que vous et tout le reste en vous et par vous. Je méprise les richesses, je foule aux pieds les honneurs; vous m’êtes tout, vous me tenez lieu de tout. Mon Dieu, mon amour et mon tout: « Deus meus et Omnia ».

Notes de retraite avant son ordination sacerdotale, le 21 décembre 1811, E.O. XIV n.95

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1 réponse à QUI EST SAINT EUGÈNE? UN PRÊTRE QUI AIMAIT DE L’AMOUR DE JÉSUS-CHRIST

  1. Denyse Mostert dit :

    Eugène de Mazenod n’a pas tardé à répondre à la « secousse extérieure » du Vendredi-Saint 1807. La vocation de venir en aide à l’Église « persécutée… abandonnée » se traduit par un appel très concret : « Me dévouer au service et au bonheur de mon prochain que j’aimais de l’amour de Jésus-Christ pour les hommes » se souvient-il bien des années plus tard… L’année suivante il entre au Séminaire Saint-Sulpice.

    Dit comme cela, tout paraît simple. Ce serait oublier l’état déplorable de la France d’après Révolution, les désespoirs et les aigreurs nées parmi le peuple des campagnes provençales si longtemps laissé à lui-même. Ce serait oublier la crainte des mieux nantis devant leur confort menacé. Avec ces derniers, Eugène de Mazenod aura l’occasion de « [mépriser] les richesses, [fouler] aux pieds les honneurs », comme il s’y engage le 21 décembre 1811, jour de son ordination.

    « Mon Dieu, mon amour et mon tout: “Deus meus et Omnia”. » Merveilleux amour de Dieu et des hommes qui va se vivre en terre aride là où il faut redonner le goût de Jésus Christ !

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