LA SATISFACTION DE VOIR UNE COMMUNAUTÉ SUR LA BONNE VOIE

En août 1821, Eugène eut l’occasion d’aller vers Notre-Dame du Laus et d’y faire une visite officielle (une « visite canonique », en langage d’Église). Le but de ce voyage était d’être une visite fraternelle pour appuyer les Missionnaires et leur ministère. À titre de supérieur majeur, il s’agissait aussi de s’assurer que l’esprit et le fonctionnement de la communauté et de sa mission étaient fidèles à l’esprit de son charisme venu de Dieu.

Après avoir passé du temps avec la communauté des Missionnaires, les novices et les étudiants, et avoir fait l’expérience du ministère relié au Sanctuaire, il écrivit dans son rapport officiel :

Le premier devoir que nous ayons à remplir a I ‘occasion de la visite que nous venons de faire, est de remercier lu Seigneur pour toutes les bénédictions qu’il n’a cessé de répandre sur tous les sujets de notre communauté de Notre-Dame du Laus.
Nous avons été extrêmement édifies de I’esprit de piété, de la charité, de la régularité qui règne parmi eux, el nous n’avons d’autres vœux que de les voir continuer de marcher dans cette voie, qui les conduira infailliblement à la perfection du saint état qu’ils ont embrassé.

Actes de visite, 12 Aout 1821, Archives OMI, Rome

 

« Il y a une joie qui n’est pas donnée à l’impie, mais à ceux qui Vous aiment pour Vous-même, dont Vous êtes vous-même la joie. Et c’est là la vie heureuse, se réjouir en Vous, de Vous, pour Vous. Voilà la vraie joie et il n’y en a pas d’autre. »      St Augustin

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Une réponse à LA SATISFACTION DE VOIR UNE COMMUNAUTÉ SUR LA BONNE VOIE

  1. Denyse Mostert dit :

    Eugène de Mazenod sait à qui il accorde sa confiance en confiant Notre-Dame-du-Laus au P. Henri Tempier. Les deux hommes se connaissent intimement et se rejoignent dans leur perception de la vie religieuse.

    « De 1819 à 1823, [le supérieur] de la seconde maison de la Société… [donne] des preuves convaincantes de ses talents d’éducateur, d’apôtre et administrateur très doué… En quelques années, il [ remet] en bonne condition le couvent et l’église, [donne] un élan énergique aux missions dans les Basses et Hautes-Alpes, [redonne] un souffle nouveau aux pèlerinages et [s’occupe] de la formation des novices de 1820 à 1822.» (*)

    Des résultats bien concrets susceptibles de satisfaire le Fondateur des Missionnaires de Provence. Mais sa grande joie vient d’ailleurs. L’objet du « premier devoir à remplir à l’occasion de cette visite » est celui de la reconnaissance pour « l’esprit de piété, la charité, et la régularité » de la communauté.

    Voici « une joie que nul ne pourra enlever » à Eugène de Mazenod. (Jn 17-13). N’est-elle pas en quelque sorte la confirmation du bien fondé de la Congrégation des Missionnaires de Provence ?

    Voici une paix que nous pouvons goûter nous aussi en mettant résolument chaque chose à sa place. L’Évangile d’abord… et une vie qui lui est librement subordonnée.

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