LA NATURE NOUS ENSEIGNE

Y a-t-il rien, en effet, de plus riant que les champs, de plus riche que la nature, surtout quand l’âme aussi religieuse que sensible y découvre, sous chaque feuille et sur l’aile de chaque atome, le grand nom de l’Éternel.

Lettre à Adolphe Tavernier, 12 octobre 1819, EO XV n. 151

 

«La nature nous enseigne plus qu’elle ne nous prêche. Il n’y a pas de sermons dans les pierres. Il est plus facile de faire jaillir une étincelle d’une pierre qu’une maxime de morale.»    John Burroughs.

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1 réponse à LA NATURE NOUS ENSEIGNE

  1. Denyse Mostert dit :

    Curieux tout de même certaines coïncidences ! Ce matin, au lever j’écrivais à mes amis : « Il était du plus beau rose le ciel qui m’a dit bonjour ce matin… Maintenant il embrase tout de son éclat devenu doré… Des merveilles toujours renouvelables si on en prend soin ! »

    Nulle intention didactique là-dedans. Simplement une admiration qu’il me fallait absolument partager ! Qui peut sembler légèrement fleur bleue mais exprime néanmoins l’indiscutable réalité qu’il appartient à l’humanité de protéger.

    À Adolphe Tavernier, Eugène de Mazenod écrit : « Y a-t-il rien, en effet, de plus riant que les champs, de plus riche que la nature, surtout quand l’âme aussi religieuse que sensible y découvre, sous chaque feuille et sur l’aile de chaque atome, le grand nom de l’Éternel ? » On ne peut en douter : cet univers qu’on a pris l’habitude de considérer distraitement, est pour lui l’affirmation d’une présence divine.

    Emmanuel Cabello est prêtre, Docteur en Sciences de l’Education et en Théologie. Il écrit : « Seul un être tout puissant a pu donner origine à cette merveille.(…) Sur ce point, le bon sens et la philosophie nous disent qu’une création sans créateur contredit la raison. Si à « un certain moment » il n’y avait rien, même pas Dieu, jamais il n’y aurait eu quelque chose. C’est l’évidence même : tout ce qui commence doit prendre son origine de quelque chose qui le fait commencer, disait Thomas d’Aquin. »

    Chez Réjean Vigneault, Oblat de Marie Immaculée, « tout ce qui nous entoure peut devenir signe de l’amour de Dieu pour nous… nous n’avons qu’à regarder la nature avec spécialement chez nous les changements des quatre saisons. (…)Toute la nature à elle seule peut nous rappeler que tout cela n’est pas là tout seul et qu’il y a quelqu’un au dessus de notre nature qui est plus grand que nous. » Et il ajoute : « Comment ne pas être ébahi devant la naissance et la croissance d’un enfant avec toutes les étapes de la vie ? Voilà autant de choses palpables à la portée de notre main et que nous pouvons voir, goûter, entendre, toucher… avec les sens que nous avons. »

    Qu’ajouter d’autre sinon qu’il peut être bon de rester attentif à cet univers qui interpelle en même temps bon sens et foi en un Dieu source de son existence ?

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