QUAND FRAPPE LA PAUVRETÉ

Le souci de la Congrégation lorsque ses membres tombent dans la misère :

ART. 9. Si, par un effet de malheureuses circonstances, quelque congréganiste tombait dans la misère, la Congrégation né souffrirait pas qu’il demeurât dans l’état de dénuement; elle pourvoirait sur-le-champ à ses plus pressants besoins et aviserait aux moyens de lui fournir des secours suffisants tant que durerait la détresse.
Si les finances de la Congrégation le permettaient, on s’efforcerait même de mettre ce confrère indigent dans une situation à pouvoir, aidé de son industrie, se passer du secours d’autrui.

Statuts, Chapitre XIV – Devoirs de la Congrégation envers les congréganistes§ 1 — Envers les confrères pauvres

 

Parler ne fait pas cuire le riz.– Proverbe chinois

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1 réponse à QUAND FRAPPE LA PAUVRETÉ

  1. Denyse Mostert dit :

    Les Congréganistes ne sont pas, loin s’en faut, propriétaires de grands biens matériels. Certains d’entre eux doivent connaître des situations de détresse. D’autre part, les Missionnaires de Provence ne vivent pas eux non plus dans une aisance impressionnante.

    Mais il y a cette incontournable charité d’Eugène de Mazenod et son idéal de voir la communauté « marcher sur les traces des Apôtres ». Le Dictionnaire des Valeurs Oblates note: « Telle est l’expression qui revient le plus souvent sous la plume du Fondateur » (*)

    Il y a quelques jours, la liturgie nous rappelait l’attitude des premiers groupes de chrétiens. « La multitude de ceux qui avaient adhéré à la foi avait un seul cœur et une seule âme et personne ne se disait propriétaire de ce qu’il possédait, mais on mettait tout en commun. » Nul doute qu’Eugène de Mazenod en ait été fortement interpellé. Et qu’on peut lui appliquer les paroles de Pierre à « l’infirme de la Belle porte » : « Ce que j’ai, je te le donne, au nom de Jésus Christ le Nazaréen. » (Ac 4)

    Une situation de misère frappe-t-elle l’un des Congréganistes ? La compassion devient secours immédiat. «La Congrégation ne souffrirait pas qu’il demeurât dans l’état de dénuement; elle pourvoirait sur-le-champ à ses plus pressants besoins et aviserait aux moyens de lui fournir des secours suffisants tant que durerait la détresse. »

    Le génie de la charité mazenodienne, ne se contente pas de pallier une situation d’urgence. Tout naturellement, « Si les finances de la Congrégation le [permettent], on [s’efforcera] même de mettre ce confrère indigent dans une situation à pouvoir, aidé de son industrie, se passer du secours d’autrui».

    Attitude moins simple à vivre qu’il n’y paraît ! Nous avons tous d’une manière ou d’une l’autre aidé à quelqu’un aux prises avec des difficultés. Avec bonheur, avec fierté même nous avons donné le meilleur de nous-mêmes. Nous avons été heureux lorsque cette personne, ayant appris à développer ses habiletés, est devenue autonome.

    Vous est-il arrivé comme à moi de ressentir alors un petit pincement côté cœur ?

    Cette dernière réflexion prend un peu des allures de confession. Je n’ai pu m’empêcher de vous la partager parce qu’elle dit bien la liberté inséparable de la vraie charité et le détachement pas toujours facile à vivre.

    http://omiworld.org/dictionary.asp?v=10&vol=1&let=A&ID=1083#Tit3_1

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