S’ÉPANOUIR COMME DES FLEURS

Une touche sur votre page web des nouvelles du monde, avant ou après que vous ayez lu ces réflexions, va remplir votre écran avec des images et des descriptions de violence, de politiciens trompeurs et de situations sans nombre dans lesquelles les valeurs évangéliques semblent être totalement absentes. La nature humaine n’a pas changé depuis l’existence de la Congrégation de la Jeunesse d’Eugène, et ces jeunes gens ont affronté un monde similaire. Le souci d’Eugène était de les aider à naviguer à travers tout cela avec l’aide d’un Pilote qui pourrait leur assurer un voyage sauf :

Art 38. La prière doit être regardée comme l’âme et la sauvegarde du christianisme et de la piété. Environnés de toutes parts de tant de dangers, comment les jeunes gens échapperont-ils aux malheurs dont ils sont menacés, quel remède emploieront-ils, quel moyen prendront-ils pour s’y soustraire?
Jésus-Christ, notre divin Sauveur, répondra lui-même : Priez, ne cessez de prier. Demandez, frappez et vous recevrez abondamment les secours qui vous sont nécessaires pour faire le bien, pour surmonter tant d’obstacles, pour vaincre pour subjuguer même tant d’ennemis implacables qui sont acharnés pour nous perdre.
C’est donc par la prière que les congréganistes obtiendront la victoire sur leurs passions, et la persévérance dans le bien.

Statuts, Chapitre XIII

Thich Nhat Hanh, un moine vietnamien, a écrit : « Le don le plus précieux que nous pouvons offrir aux autres est notre présence. Lorsque l’attention embrasse ceux que l’on aime, ils vont s’épanouir comme des fleurs. » Eugène avait compris qu’en apprenant à vivre en présence de Dieu, les jeunes gens d’Aix s’épanouiraient comme des fleurs.

 

« Restez toujours joyeux, priez sans cesse, en toute condition soyez dans l’action de grâces ; c’est là la volonté de Dieu sur vous dans le Christ Jésus. » 1 Thessaloniciens 5 : 16 -18

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1 réponse à S’ÉPANOUIR COMME DES FLEURS

  1. Denyse Mostert dit :

    Aux jeunes gens de la Congrégation, les Statuts définissent la prière comme étant « l’âme et la sauvegarde du christianisme et de la piété. » Deux grands buts à atteindre et un pouvoir immense attribué à ces moments d’intimité avec Dieu..

    Car c’est bien d’intimité qu’il s’agit. Une intimité qui conduit à l’amour. Amour du Dieu et amour du prochain.

    Aucun doute n’est permis. Nous ne pouvons nous contenter d’aimer au hasard de nos élans personnels. Pas toujours facile de prendre le temps d’écouter, de partager, d’aider ceux qui se confient à nous ! Presque surnaturel de tâcher de comprendre et pardonner, de demander soi-même pardon et de retrouver la paix ! Et pas très invitant le refus d’un monde de plaisirs et de vie facile qui s’offre à nous alors qu’il nous faut demeurer ouverts à ceux qui en font partie !

    Bien franchement, à certains jours ce programme me paraît terriblement ardu ! J’y avance alors péniblement, avec bien des retours en arrière et parfois la pensée qu’il est fait pour d’autres que moi.

    Comme pour les Congréganistes d’Eugène, tentations subtiles, entraînement dangereux et tant d’événements malheureux risquent d’attiédir une piété qui apparaît de plus en plus difficile.

    « Demandez, frappez et vous recevrez abondamment les secours qui vous sont nécessaires », recommandait Eugène de Mazenod à ses Congréganistes. « Seigneur, tu ne rejettes pas le cœur qui se tourne vers toi », nous rappelle la liturgie du Carême. Le désarroi montant librement vers Dieu ne devient-il pas le vecteur de la confiance et de la force dont nous pensions manquer ?

    « C’est quand je suis faible que je suis fort », disait saint Paul. (Cor 12 :7 10) Une belle prière d’action de grâce pour le secours qui ne manque jamais à ceux qui le demandent d’un cœur sincère…

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