LES BIENFAITEURS ONT DIRECTEMENT PART À L’ÉVANGÉLISATION

Tandis que les paroisses qui les avaient invités pour une mission voyaient aux dépenses des Missionnaires, ces derniers comptaient sur la générosité des gens pour être en mesure de vivre et de faire du ministère dans la maison et l’église de la Mission d’Aix. Nous avons toujours un certain nombre de lettres d’Eugène qui témoignent de cette relation avec leurs bienfaiteurs.

À l’une qui avait été particulièrement généreuse, Eugène écrivait :

pour vous témoigner toute ma reconnaissance au nom de la sainte œuvre dont le Seigneur m’a chargé malgré ma profonde indignité.

Il lui fait remarquer qu’elle aide directement les gens eux-mêmes que servent les Missionnaires. En d’autres mots, elle était missionnaire tout comme eux.

En contribuant, comme vous vous proposez de le faire, à l’éducation et à l’entretien des membres qui se consacrent à l’œuvre des missions, vous faites une action plus méritoire que vous ne le pensez, car cette charité temporelle a un rapport direct avec les secours spirituels qui sont administrés aux âmes les plus abandonnées qui sans cela seraient restées dans leur péché et y auraient vraisemblablement péries misérablement.

Lettre à Madame de Servan, le 20 août 1818, E.O. XIII, n. 15

 

«Je vous dis la vérité, quiconque vous donne un verre d’eau en mon nom parce que vous appartenez au Christ, ne perdra sûrement pas sa récompense. »   Marc 9 :41

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1 réponse à LES BIENFAITEURS ONT DIRECTEMENT PART À L’ÉVANGÉLISATION

  1. Denyse Mostert dit :

    « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Mt 10 :8) « Nous suivons à la lettre cette parole du Maître » reconnaît Eugène.

    Les frais des missions sont donc couverts. Il en reste cependant bien d’autres, à combler pour lesquels les « bienfaiteurs » jouent un rôle essentiel.

    Tendre la main, fut-ce pour une œuvre hautement louable, n’est jamais agréable, c’est pourtant ce à quoi doit se résoudre le Fondateur. Connaissant la foi et la fougue qui l’animent, on peut presque l’entendre parler avec la plus grande conviction des besoins criants de tant de monde, des moyens mis en place pour leur venir en aide et exposer avec netteté les besoins financiers de l’Oeuvre.

    Et d’expliquer la portée de l’aide apportée. Plus que simples donateurs, ceux qui contribuent «à l’éducation et à l’entretien des membres qui se consacrent à l’œuvre des missions », ne deviennent-ils pas eux-mêmes missionnaires ?

    Cet argent, cause de tant de convoitises et de désordres dans le monde peut aussi devenir instrument de salut. Salut par les secours spirituels qu’il permet« aux âmes les plus abandonnées » mais aussi pour les bienfaiteurs qui pénètrent ainsi dans un monde de solidarité vivifiante.

    Donner pour l’Évangile, n’est-ce pas toujours gagner au centuple ?

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