CE SERA UNE BELLE PAGE DANS NOTRE HISTOIRE.

Eugène écrit dans son journal :

Réponses de nos diverses maisons sur la question que je leur avais soumise. Il faudrait les enregistrer toutes tant elles sont édifiantes… Ce sera une belle page pour notre histoire. On verra l’esprit qui anime cette congrégation ignorée et quel est le dévouement de ceux qui la composent. Je défie les ordres les plus réguliers et jouissant de l’estime la mieux méritée dans l’Église de fournir un plus bel exemple.

Eugène continue, “Qu’on lise outre les lettres du…” et donnant la liste du nom de 13 Oblats :

.. et l’on jugera si l’esprit de Dieu anime ces âmes, si elles comprennent les devoirs de leur saint état, si le zèle pour le salut du prochain, le dévouement à l’Église et l’amour pour la congrégation est l’apanage commun de notre chère famille.

Journal d’Eugène de Mazenod, le 24 juillet 1841, EO XX

C’était un petit pas qui deviendrait un grand pas dans l’histoire de la famille Mazenodienne ! J’espère que Neil Armstrong ne s’offensera pas que je le paraphrase, mais cet acquiescement nous conduisit à un nouveau paradigme impliquant des centaines de milliers de personnes qui seront enrichies par les missionnaires de Saint-Eugène.

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1 réponse à CE SERA UNE BELLE PAGE DANS NOTRE HISTOIRE.

  1. Claude Berthaud dit :

    On voit ici, sans vouloir ajouter ou approfondir les écrits d’Eugène, qu’il y a de l’ambition dans les propos du Fondateur pour l’avenir sa congrégation!

    «On verra l’esprit qui anime cette congrégation ignorée» et
    « Je défie les ordres les plus réguliers et jouissant de l’estime la mieux méritée dans l’Église de fournir un plus bel exemple.»

    Tiens! Surtout, ne vous sentez pas visés. Eugène est gentil, il ne dit pas à qui il pense dans cette déclaration assassine…

    J’admire Frank qui paraphrase Neil Armstrong pour couvrir son fondateur!

    Moi, je vois ici, le prélat, le Monseigneur de Marseille, qui mène sa cavalerie lourde, pour établir le règne de Dieu. On ne fait pas les choses à moitié quand on s’appelle De Mazenod et que l’on commence sa vocation en entrant à Aix accroché à la calèche du Pape de retour dans ses États Pontificaux.

    Oui, il a du culot, Saint Eugène. Et il n’a pas sa langue dans sa poche. Il a résisté à la Révolution, dénoncé ceux qui renient leur rang et leur statut (c.f. un certain Mirabeau, illustre révolutionnaire, tribun dépravé couvert de dettes, qui a renié ses privilèges tout en laissant son nom au fameux Cours Mirabeau).
    Pauvre Eugène, diraient les Provençaux.
    Pour sa revanche, Eugène a sa chapelle des Oblats en haut du Cours Mirabeau, à droite et à côté de la fontaine moussue (d’une source d’eau thermale chaude).

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