L’HISTOIRE D’UN SUCCÈS

En tant que jeune prêtre, Eugène avait principalement œuvré auprès des jeunes dans le cadre de la congrégation de près de 300 personnes qu’il avait fondée et nourrie à Aix en Provence. (Voir «MA BELLE CONGRÉGATION DE LA JEUNESSE CHRÉTIENNE» sur http://www.eugenedemazenod.net/fra/?p=1087)

Beaucoup d’entre eux sont restés en contact avec lui au fil des ans. Il fait ici référence à l’un d’entre eux, Melchior Bremond, membre de la Congrégation pour la Jeunesse de 1814 à 1819:

Lettre de m. Bremond, notaire à Aix. Il m’écrit les choses les plus aimables sur les soins que j’ai pris pour préserver sa jeunesse en se félicitant du bonheur qu’il en éprouve.

Journal d’Eugène de Mazenod, 18 janvier 1837, EO XVIII

Vingt-six ans après la fondation de la Congrégation de la Jeunesse, Eugène rappelle les débuts et les succès de cette entreprise:

Je répondis donc à Mgr l’évêque de Metz que toute mon ambition était de me consacrer au service des pauvres et de l’enfance. Je fis ainsi mes premières armes dans les prisons, et mon apprentissage consista à m’entourer de jeunes enfants que j’instruisais. J’en formai un grand nombre à la vertu. J’en vis jusqu’à 280 groupés autour de moi, et ceux qui encore aujourd’hui se maintiennent fidèles aux principes que j’eus le bonheur d’inculquer dans leurs âmes et honorent leur foi dans les rangs de la société ou dans le sanctuaire, soutiendront longtemps soit à Aix soit dans les autres lieux où ils se sont dispersés, la réputation que cette congrégation s’était justement acquise tant que je pus lui donner mes soins.

Journal d’Eugène de Mazenod, 31 mars 1839, EO XX

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1 réponse à L’HISTOIRE D’UN SUCCÈS

  1. Denyse Mostert dit :

    L’HISTOIRE D’UN SUCCÈS…
    Journal d’Eugène de Mazenod, 18 janvier et 31 mars 1837.

    Eugène de Mazenod n’oubliera jamais la Congrégation de la Jeunesse ni les jeunes sauvés de la rue et instruits par les soins des Oblats. Beaucoup d’entre eux ont gardé des liens dont Melchior Bremond membre de 1814 à 1819, devenu notaire qui félicite Eugène sur les soins apportés à ces jeunes. Vingt-six ans après la fondation, il n’en faut pas plus pour se rappeler les premiers temps de la Congrégation de la Jeunesse.

    Comme il l’écrit à l’évêque de Metz, le Fondateur fit ses premières armes dans les prisons et s’entoura des jeunes enfants qu’il instruisait. Parmi les 280 qu’il forma plusieurs. demeurés fidèles aux principes reçus, soutiendront longtemps soit à Aix soit dans les autres lieux où ils se sont dispersés, la réputation de ce mouvement en leur faveur.

    Beau souvenir qu’Eugène n’hésite pas à juste titre à s’attribuer. Peut-être se souvient-il de sa jeunesse chaotique en exil ! On peut se rendre compte de la tâche qu’il a chargé sur ses épaules. Avec tous ces jeunes, bousculés par les années de Révolution et livrés aux hasards de la rue, on s’imagine aisément la somme de patience et surtout de tendresse déployées par le Fondateur.

    En ayant tout de même une pensée pour les confrères qui n’ont pas hésité a le suivre dans cette direction et à l’attention de l’Église pour les jeunes de 2019, porteurs de la Bonne Nouvelle.

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