AU NOM DE DIEU, SECONDEZ MES VOEUX; VOUS LE POUVEZ; VOUS EN AVEZ LA VOLONTÉ; METTEZ-VOUS À L’OEUVRE

Eugène est de ceux à qui l’Esprit-Saint a donné un charisme. En tant que Fondateur et Supérieur Général, il a le devoir de s’assurer que les Oblats vivent et accomplissent leur mission en accord avec son esprit. Il était en effet particulièrement insistant quand il s’adressait aux nouvelles communautés rassemblant de très jeunes Oblats:

Vous me tiendrez au courant de tout et me consulterez souvent. Le P. Dassy facilitera, par son obéissance et son zèle pour la régularité, le travail du supérieur. Il concourra avec lui à jeter les fondements solides d’un établissement qui ne pourra prospérer et honorer notre Congrégation qu’autant que l’on s’établira sur cette base.

Ils doivent être conscients des besoins et des devoirs des nouvelles recrues envoyées à la communauté:

Songez d’ailleurs que le P. Vincens que je vais vous envoyer n’est que depuis un an parmi nous; le relâchement, ou le scandaliserait, ou l’entraînerait dans une voie contraire à celle qui lui a été indiquée comme la seule par laquelle on puisse arriver aux fins de la Société.

Il conclue avec des mots d’encouragement:

Vous voyez, mes chers enfants, ma sollicitude; au nom de Dieu, secondez mes vœux; vous le pouvez, vous en avez la volonté; mettez-vous à l’œuvre. Malgré notre pauvreté, dès que nous aurons des prêtres, je vous en enverrai un de plus.

Lettre aux Frères Guigues et Dassy, le 18 août 1834, EO VIII n 484

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1 réponse à AU NOM DE DIEU, SECONDEZ MES VOEUX; VOUS LE POUVEZ; VOUS EN AVEZ LA VOLONTÉ; METTEZ-VOUS À L’OEUVRE

  1. Denyse Mostert dit :

    Lettre aux Frères Guigues et Dassy, le 18 août 1834

    Aux Oblats en charge, Eugène de Mazenod veille à ce que la vie de la communauté se poursuive de façon harmonieuse et désire être mis au courant de tout ce qui s’y passe.
    « Par son obéissance et son zèle, le P. Dassy soutiendra le travail de son supérieur devenant ainsi « la pierre d’angle » de l’évangile.

    Annonçant la venue du P. Vincens, Eugène tient à préciser que ce religieux, est joint à la Congrégation depuis une seule année et que tout relâchement, « ou le scandaliserait, ou l’entraînerait dans une voie contraire ». « Vous voyez, mes chers enfants, ma sollicitude; au nom de Dieu, secondez mes vœux; vous le pouvez, vous en avez la volonté; mettez-vous à l’œuvre… » conclut le Supérieur général.

    Peut-être a-t-il pensé au vœu mutuel d’obéissance qu’il a lui-même prononcé avec Henri Tempier. On sait que les deux amis y sont restés fidèles toute leur vie… peut-être le Supérieur général y a-t-il trouvé la Confiance et la persévérance dont il a fait preuve toute sa vie !

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