IL Y A 200 ANS : LEUR AMBITION DOIT EMBRASSER E LA TERRE ENTIERE

Même s’il est conscient du fait qu’ils ne sont que six prêtres et trois séminaristes scholastiques pour le moment, il ne peut contenir son enthousiasme – ils ont de grands rêves :

et quoique,
vu leur petit nombre actuel
et les besoins plus pressants des peuples qui les entourent,
ils doivent pour le moment borner leur zèle aux pauvres de nos campagnes et le reste, leur ambition doit embrasser, dans ses saints désirs,
l’immense étendue de la terre entière

Règle de 1818, Chapitre premier §3 Nota Bene.
Missions, 78 (1951) p. 15

Les rencontres quotidiennes d’Eugène avec le Sauveur dans la prière, et sa spiritualité qui prend racine dans la Bible, le remplissent de confiance et lui permettent d’avoir de grand rêves : « Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume. » Luc 12,32

On le décrivait avec un cœur aussi large que le monde, et il pouvait visualiser, plein de conviction, la graine de moutarde qui croissait à partir d’Aix en Provence – et qui aujourd’hui a atteint tous les pays du monde où les membres de la famille Mazenodienne sont présents.

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

1 réponse à IL Y A 200 ANS : LEUR AMBITION DOIT EMBRASSER E LA TERRE ENTIERE

  1. Denyse Mostert dit :

    Pour l’heure, ils sont six prêtres et trois séminaristes à former la petite Société.
    Avec la France qui se remet lentement des problèmes de la Révolution, il y a du pain sur la planche pour ceux qui veulent faire connaître Jésus. Il y faudrait des ouvriers nombreux, ce qui n’est pas le cas des Missionnaires de Provence. Il y faut de la prière et une foi à déplacer les montagnes.

    Eugène ne manque d’aucun de ces deux éléments. Son union à Dieu va concrétiser l’appel spécial qui a donné naissance aux Missionnaires de Provence. S’ils sont peu nombreux devant le champ d’évangélisation qui les attend, leur persévérance leur permettra de « combler les besoins les plus pressants des peuples qui les entourent». Petit à petit, avec leur nombre grandissant, ils feront connaître le Christ sur une plus grande « étendue de la terre ».

    Une petite réflexion sur la persévérance bien connue de notre fondateur à qui la vie n’a pas évité des soubresauts de toutes sortes. Qui aurait pensé que sa longue fuite en pays étrangers aurait formé un futur missionnaire ? Qu’une fois sa décision prise, Eugène consacrerait sa vie à faire connaître et aimer Jésus Christ, qu’il se défendrait bec et ongles contre tous obstacles et pourrait, à la fin d’une longue vie, rendre grâce pour les bienfaits dont fut comblée la Société du début devenue Congrégation des Missionnaires de Marie Immaculée ?

    Qui eut pensé que la petite Société fragile de 1818 se serait étendue un peu partout dans le monde avec ses prêtres et de nombreux Associés désirant vivre du charisme oblat ? Ainsi va la vie. Ainsi va l’un des nombreux fruits de la confiance en Dieu.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *