IL Y A 200 ANS: LE SOUCI POUR LES JEUNES

Les monastères avaient été les pionniers de l’éducation en Europe, et voilà donc ce souci pour les jeunes qui avait aussi motivé Eugène dans son ministère envers les jeunes (ce que nous avons examiné en détail dans les articles des semaines précédentes)

Article 3. C’est pourquoi encore les membres de cette Société s’emploient aussi à instruire la jeunesse de ses devoirs religieux, à la détourner du vice et de la dissipation; à la rendre propre à remplir comme il faut les obligations que la religion et la société ont droit de lui imposer dans les divers états auxquels elle se destine.

1818 Règle, Première partie, Chapitre premier. De la fin de l’Institut. § 2.
Missions, 78 (1951) p.13-14

Avec la chute de Napoléon, les ordres monastiques commencèrent à être restaurés et le souci d’Eugène n’était plus nécessaire, sauf pour apprendre à partir de leur exemple dans leur périple vers l’idéal de la plénitude de vie en Dieu.

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1 réponse à IL Y A 200 ANS: LE SOUCI POUR LES JEUNES

  1. Denyse Mostert dit :

    « La situation dans laquelle se trouvaient les jeunes en France après la Révolution était très difficile. Souvent c’étaient les idées de la Révolution française et celles de Bonaparte qui avaient formé le regard des jeunes sur le monde qui les entourait. Même si le gouvernement avait donné une certaine permission de connaître Dieu, la formation religieuse était superficielle et bien contrôlée par Bonaparte. » (*)

    La Congrégation de la Jeunesse a encore fort à faire pour atteindre l’enseignement par lequel Eugène et les Missionnaires de Provence désirent instruire les jeunes de leurs devoirs religieux. L’article 3 des CC&RR en mentionne les points importants. Après s’être détournés du « vice et de la dissipation », les membres doivent veiller à respecter « les obligations que la religion et la société attendent d’eux.

    Voici bien un enseignement ouvert sur le monde… La religion et les hommes s’y rencontreront dans un sentiment d’universalité d’où personne n’est exclus. Dans une telle atmosphère, chacun devient annonce de Dieu à tous et peut vivre de tout cœur les paroles de Luc : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu et ton prochain… »,

    (*) http://www.centremazenod.org/etudes/la-congregation-de-la-jeunesse-chretienne-fondee-par-saint-eugene-de-mazenod-le-25-avril-1813

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